Oui et non, en fait la question ne se pose pas ainsi. Après tout, on pourrait appeler discriminant à peu près n'importe quoi, donc "démontrer que le discriminant vaut bien b²-4ac" n'a pas de réel sens, puisqu'on ne sait pas ce qu'est le discriminant à priori pour un polynôme complexe.
Donc la bonne chose à faire serait plutôt de démontrer que les formules des racines fournies par la méthode du discriminant dans le cas des polynômes du second degré réels marchent encore dans le cas où l'on s'étend à
. Pour ça, on a pas d'autre choix que de réécrire la démonstration des formule, obtenues dans le cas réel par la factorisation canonique puis par l'identité a²-b², en travaillant cette fois-ci avec des complexes, en montrant que ça marche quand même.
On part donc de notre équation az²+bz+c=0, on se ramène à la forme (z-d)²-e = 0 qu'on factorise par x²-y²=(x-y)(x+y), sachant qu'on a ici bien montré qu'on pouvait trouver y tel que y²=e.