Pour ton 1) dans le cas des fonctions continues définies sur un intervalles fermé borné (cas dans lequel on a des primitives), cherche à retrouver (tout seul) quelle est la preuve du "théorème du changement de variable" (cela tient... une ligne) puis regarde si tu as utilisé quelque part le fait que le changement de variable est bijectif et tu aura ta réponse.
Indication : on peut parfaitement écrire le "théorème" sous la forme :
Ce qui montre qu'il est possible d'écrire le théorème sans utiliser la bijection réciproque de
.
Bien entendu, je n'ais pas mis les hypothèses dans le "théorème" (ce qui n'est pas correct du tout) dans le but que... tu les retrouve.
aarnaud a écrit:Quand on écrit transposée de x*A*y, ça ne vaut phi(x,y) que si on écrit x et y dans B ?
Bon, déjà, des formules d'algèbres linéaires qui continuent à marcher alors qu'on écrit pas tout les trucs dans la même base, ben forcément, il y en a pas beaucoup (sauf évidement si, dans la formule, il y a des matrices de changement de base...)
Donc effectivement, si A c'est la matrice de phi dans une base B, il faut que (petit) x et (petit) y ce soit les matrices colonnes des coordonnées des vecteurs (grand) X et (grand) Y dans la même base B si on veut être sûr que phi(X,Y) (avec des grand X et Y) soit égal à txAy (avec des petit x et petit y)
Mais, cette "super constatation", ben c'est la même chose que de comprendre que faut pas multiplier une vitesse en m/s par des heures mais par des... secondes où alors il faut appliquer un "coeff multiplicateur" correspondant à un changement de base.