LE problème, il est là :
Lioooon a écrit:Je veux dire si a est vraie b est vrai
si a est faux b est faux <= NON
Quand un matheux affirme que l'implication A=>B est vraie, ça signifie que, lorsque A est vraie, B l'est forcément aussi,
mais ça ne signifie rien de plus.
En particulier, si on sait que A=>B est vrai et qu'on sait aussi que A est faux, on ne peut rien en déduire concernant B.
Par contre, en français "usuel", c'est pas toujours très clair le sens d'un "si ... alors ...".
Si un copain te dit "demain, s'il fait beau, j'irais à la pêche" et que le lendemain il fait un temps de m... et qu'il est quand même aller pêcher, considère tu qu'il a menti ou pas ?
Pour un matheux, c'est absolument clair : il n'a pas menti vu qu'il n'a pas affirmé qu'il irait à la pêche si
et seulement si il fait beau.
Bref, il y a déjà un bon moment, en math., on a choisi de dire que,
par définition, une phrase "A=>B" est vraie lorsque (A et B sont vraies) ou bien (A et B sont fausses)
ou bien (A est fausse et B est vraie).
Cette définition peut éventuellement sembler plus intuitive si on la voit sous la forme : le
seul cas où A=>B est fausse est celui où "l'hypothèse A" est vrai mais "la conclusion" B est fausse.
Dernière remarque : la réponse "carrée" à ta question "
pourquoi A=>B est vraie lorsque A est fausse ?" est "
par définition (de l'implication mathématique)"