C'est une bonne question. Je sais qu'avec le livre de Kato j'aurai pu te répondre rapidement car je suis sûr que c'est dedans. Malheureusement je ne l'ai plus en ma possession.
De toute façon tu veux une réponse avec des arguments simples, c'est à dire avec des connaissances de base.
Je pense que c'est possible et je vais y réfléchir plus tard. Je pense que c'est possible comme dans la situation précédente mais c'était une situation très simple.
Ceci étant dit. On se ramène

sans problème. Et on se place dans le corps des complexes.
On désigne par M(z) la matrice de taille n (où si on veut l'opérateur linéaire qu'elle représente). Posons
)
tes hypothèses sont que les coefficients de M(z) sont des polynômes en z, donc M(z) est analytique et

est de rang n-k (

, 2 par exemple ) .
Moralement, une des idées de base que l'on trouve dans Kato c'est que le spectre de M(z) dépend continument de z.
C'est dire que si on désigne par
,\lambda_2(z),...,\lambda_n(z)))
le spectre de M(z) et bien le spectre de

c'est :
,\lambda_2(z),...,\lambda_n(z)))
Mais par hypothèse le rang de

c'est

. C'est à dire que le noyau de

est de dimension k, i.e 0 comme valeur propre est de multiplicité au moins égale à k.
Le spectre de

est donc de la forme
)
après avoir arrangé convenablement le spectre de M(z)).
On a alors
)=\Prod_{i=1}^n (\lambda_i(z)))
et donc, avec l'argument de continuité, on a bien que 0 est racine d'ordre au moins k.
ceci répond en partie à ta question.
Reste à trouver des arguments simples qui sont à mon avis de passer par le fait que l'application
)
est analytique sur
