Bonjour
Tout d'abord merci pour ta réponse.
La liste d'équivalences est censée être plus ou moins une démonstration, en tout cas personellement j'ai besoin de ces étape pour me convaincre que la dernière ligne est vraie !
En ce qui concerne les

et

, il n'y a aucune raison qu'ils existent a priori, je pars donc du principe qu'ils existent, ce qui me permet de parler de lim sup (sinon elle n'existe pas).
Quand à ma démarche, elle pars de là :
https://fr.wikiversity.org/wiki/S%C3%A9 ... s_positifsOù il est annoncé (dans le paragraphe sur la règle de D'Alembert, (avec

) que :
si

alors (v_n) est majorée par q à partir d'un certain rang.
Ce qui ne me parait pas si évident de prime abord.
Je me suis posé plusieurs questions :
1) Est-ce vrai car nous travaillons dans R, ou est-ce qu'un ensemble totalement ordonné et une suite qui possède une limite sup ont la même propriété ?
2) La réciproque est-elle vraie ?
3) si elle ne l'est pas, comment obtenir une équivalence, autrement dit quelle information me donne exactement l'égalité

sur la suite (v_n) ?
Voici mes conclusions :
1) C'est vrai dans n'importe quel ensemble totalement ordonné et une suite qui possède une limite sup.

et
 \text{ est majoree par q a partir du rang } n)
2) La réciproque est fausse. Exemple : (u_n) constante égale 0, (u_n) est majorée par 0 à partir du rang 0 et pourtant il est faux d'écrire

3) L'équivalence est :
_{n \in \mathbb{N}} \text{ est majoree par B a partir d'un certain rang})
(On constate que si la suite est majorée par B, elle est a fortiori majorée par q)
Pourquoi je me place dans le cadre le plus général possible ? Parce qu'il y a des affirmations qu'on utilise très souvent avoir conscience du fait qu'elles utilisent des propriétés intrinsèques à R, par exemple :
Si M est un majorant de
)
, alors M est la borne supérieure de X si et seulement si :
(1)

(2)

(3)

(4)

(5)

La première affirmation est vraie dans le cas le plus général : celle où E est un ensemble partiellement ordonné. Plus on descends, plus on suppose de choses sur E. Elles sont toutes vraies dans R.
Pour la (2) et la (3), il faut que E soit totalement ordonné
Pour la (4), il faut que E soit un groupe ordonné
Pour la (5), il faut que E soit un groupe ordonné ne possédant pas de plus petit élément.
Peut-être que tout cela n'est pas utile, mais cela me satisfait de savoir de quelles hypothèses j'ai besoin, au minimum, pour affirmer une assertion. Surtout quand je travaille dans R.