Bjr,
un entier naturel

peut s'écrire comme
le produit:

où les

est la suite des entiers premiers et

des exposants entiers tous nuls sauf un nombre fini.
L'idée, qui vient de l'algèbre linéaire, est que les
)
forment une base (dénombrable) et les

sont en quelque sorte
les "coordonnées" de l'entier n dans cette base.
Gödel a donc une infinité "d'axes de coordonnées" .
Ces axes , cet ensemble dénombrable de dimensions vont lui permettre
de ventiler, d'ordonnancer, de partitonner un ensemble dénombrable,
par exemple, l'ensemble des formules de la logique du 1er ordre,
en l'éclatant sur cet espèce de produit cartésien.
Je n'ai pas lu tout l'article mais il semble qu'il range l'ensemble (dénombrable)
des formules de manière astucieuse, de manière significative.
Il garde donc certains axes de coordonnées pour certains types de formules,
etc..
içimaintenant, ce qui vient naturellement à l'esprit, c'est de faire la même chose dans

ou dans

, ie,
d'utiliser les tribus, en particulier la tribu borélienne, et de trouver des applications qui "ventileront" les ensembles non dénombrables sur des familles
de sous-ensembles de

,familles remarquables du point de vue de la topologie ou de la mesure, comme les intersections d'ouverts denses, et de "remonter" des propriétés de topologies ou de tribus vers des ensembles non dénombrables de formules de la logique du second ordre. Il me semble qu'un logicien associe ainsi des intersections d'ouverts denses à un ensemble d'axiomes et de propositions invariants par le forcing (de Paul Cohen).