salut
l'équation générale donc cartésienne d'une droite est

de même que le produit de deux fonctions affines
 = ax + b)
et
 = cx + d)
donne une fonction trinome du second degré
 = f(x) g(x) = Ax^2 + Bx + C)
le produit de deux polynomes du premier degré
en les variables x et y  = ax + by + c)
et
 = dx + ey + f)
donne une fonction polynome du second degré
en les variables x et ydonc du type :
 = Ax^2 + Bxy + Cy^2 + Dx + Ey + F)
on dont donc résoudre l'équation :
(dx + ey + f) = P(x, y) \iff\left\lbrace\begin{matrix}<br />ad = A\\ ae + bd = B<br />\\ be = C<br />\\ af + cd = D<br />\\ bf + ce = E<br />\\ cf = F<br /><br />\end{matrix}\right.)
je ne sais pas si l'application
 \mapsto P)
est surjective mais il est certain qu'elle n'est pas injective puisque ::
(+)donc si on a une solution on en a une infinité ... tout le pb est donc d'en trouver une ...

tu parles de tatonner plutôt que de mécaniquer !!!! (résoudre le système) donc de penser plutôt que d'être bourrin ben c'est bien ...
tout en sachant que l'un n'est pas exclusif de l'autre :
le tâtonnement c'est utiliser son savoir et son expérience sur le second degré car P n'est simplement qu'un polynome du second degré en x et y
la mécanique c'est travailler et calculer proprement
par exemple on voit que le terme constant de P est le produit des termes constants de p et q ...
combien de fois vous a-ton demandé une solution approchée d'une équation f(x) = 0 ou le rang à partir duquel la suite est ... ne tatonnez-vous pas ... avec ou sans machine ...
c'est une méthode de résolution
à une des dernières questions d'un exercice d'arithmétique de licence en partiel il était demandé :
pouvez-vous trouver deux entiers x et y tels

où a, b, c étaient des relatifs donné ...
bien sur tous le pb consistait à résoudre cette équation ... j'avais répondu globalement à ce qui précédait (l'exo n'était pas trop dur

)mais à cette question j'ai simplement répondu :
avec un petit programme ma calculatrice me dit que les entiers x = ... et y = ... sont solutions !!!
(j'avais bien sur quand même vérifié au brouillon)
mais un algorithme est une preuve (après avoir prouvé que l'algo est ""exact"" : voir théorème des quatre couleurs)
maintenant pour factoriser (comme en première) :
 = 2x^2 + 5xy + 2y^2 + 3x + 3y + 1)
avec des entiers on espère évidemment une solution ""simple"" : des relatifs ... et au pire éventuellement des fractions ""élémentaires""
le système d'équation nous fait fortement penser que (en travaillant dans les entiers les conditions de divisibilité sont restreintes ... très restreintes ... puisque tout entier ne divise que ses multiples !!!

) que
(*)le développement montre que les trois premiers termes sont égaux .... reste à déterminer les réels a et b avec l'expression 3x + 3y + 1 (trois équations à deux inconnues : ha tiens le système peut éventuellement ne pas avoir de solutions auquel cas l'application
 \mapsto P)
ne serait pas surjective non plus)
le tâtonnement (travail intérieur basé sur des savoirs et savoir-faire) conduit à proposer
(*)la mécanique nous permet de résoudre le système (enfin très réduit : trois équation à deux inconnues mais surtout linéaire)
ce qui nous permet de justifier
(+) 
Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve. EUCLIDE