salut,
j'essaye de retrouver les thms, ça fait si longtemps :hum:
1er point:
la condition d'extremum local
dans un voisinage de (a,b)
font que les applications partielles f(.,b) et f(a,.)
admettent aussi un extrêmum local, leurs dérivées s'annulent, et donc que le gradient est nul en (a,b).
ça donne comme condition nécéssaire d'extremum:
x=0 ou y=0 ou le système
Les termes du deuxième ordre de f(a+h,b+k)-f(a,b)
s'écrivent comme
où A est la matrice dite hessienne, des dérivées secondes de f,
l'idée est de voir, puisque la différentielle df(a,b) est l'application linéaire nulle,
si la somme des termes du second ordre (en
,
et
) change de signe (pas d'extremum)
ou garde un signe constant (extremum local)
donc , avec la théorie générale et le cours , on s'en sort avec la matrice hessienne.
Içi , c'est plus simple:
en a=0 f(0,b)=0.
Il suffit de regarder si f change de signe au voisinage de (0,b)
ou non pour conclure
f(x,y)=x^2y^3(3x+2y+1)
par exemple, en un point (a,b) tel que
on voit tout de suite qu'on a un extremum
car x^2y^3(3x+2y+1) garde un signe constant dans un voisinage de (a,b)
et donc 0 est un extremum local.
par exemple, en un point (a,b) tel que
on voit tout de suite que 0 n'est pas extremum local
car x^2(3x+1) garde un signe constant
dans un voisinage de (a,0) et
change de signe
au voisinage de b=0, etc..
donc on peut ramener l'existence d'un extremum local à un tableau de signes.
donc en a=0 ou b=0, on regarde à "la main",
et en
on peut passer par la matrice hessienne.