par Khwartz » 22 Juil 2005, 15:55
Citation de votre message reçue par e-mail / * ma réponse réponse :
[INDENT]"Bonjour,
je crois que tu essaies d'aborder des notions qui te dépassent, il y'a
beaucoup de confusions dans ce que tu dis."[/INDENT]
Je crois moi que vous vous laissez aveugler par vos préjugés en vous inspirant des limitations que vous avez acceptées (à tord de mon point de vue) d'autres personnes au cours de votre vie.
J'ai eu plusieurs amis docteurs en mathématiques, ils n'ont jamais été me semble-t-il assez grossier dans leur esprit pour me faire une réflexion pareille.
J'ai corrigé plusieurs ouvrages écrits par des bac+5 / bac+7, corrections vérifiées et entérinées par d'autres relations enseignant les mathématiques, des ouvrages tels que le Dictionnaire de Mathématiques Elémentaires de Stella Baruck qui, comme je le signalais dans mon profil m'a écrit une lettre manuscrite pour m'exprimer sa gratitude et son soutien, l'Encyclopédie des Mathématiques de Roger CARATINI, chez Bordas, et deux ouvrages d'André WARUSFEL chez Point Sciences et de nombreux manuels dexercices (il est vrai ces derniers du niveau collège). Je vous renverrai d'ailleurs au dictionnaire de Mme Baruck pour ce qui est des définitions d'"égalité", d'"équation" et d'"identité", car vous êtes en contradiction, ou plutôt dans un amalgame de notions qui gagneraient à être clairement distinguées, différenciées. Je pense que si vous-même vous faites ce genre de confusions, vous êtes mal placé pour me parler de "notions qui me dépassent".
Si je me suis mis à poster sur ce forum c'est parce qu'un ami polytechnicien, qui enseignait à l'Ecole National des Ingénieurs de Gabès, en Tunisie, n'avait jamais rechigné à répondre à mes questions ; et que ce soit lui, ou ce vieux mathématicien polonais qui enseignait au même endroit et féru de philosophie des sciences, aucun ne semblait trouver qu'il perdait du temps à répondre à mes questions, vu le temps que je passais avec eux.
Maintenant, celui qui pose une question, montre bien sa faiblesse, sa reconnaissance d'une lacune éventuelle dans sa connaissance et sa compréhension, il s'expose, ouvre son flanc aux attaques basses et viles qui n'osent pas se faire en plus en publique sur le site !
Si vous estimez donc, et pour finir, que je ne peux accéder à des notions qui ne vous semblent réservées qu'aux détenteurs de papiers dûment tamponnés par l'Etat :"Diplôme d'Enseignement Supérieur", alors S.V.P., ne répondez pas à mes questions, merci.
[INDENT]"Notamment, il n'y a pas de lien entre mesure et distance.)[/INDENT]
Pourquoi dans tous les dictionnaires de mathématiques que je connais, un espace métrique est justement défini par la possibilité d'y définir une distance. Comment est-ce cohérent avec votre remarque ? (Je ne pose pas cette question par polémique mais vraiment pour comprendre où serait la nuance.) Mais, je suis bien d'accord : on peut avoir des mesures de bien autres choses qu'une distance.
[INDENT]"Tu peux couvrir un ensemble par des sphères (boules), )[/INDENT]
Désolé que vous confondiez "sphère" et "boule"
[INDENT] "même si tu n'as pas d'ensemble fini.)[/INDENT]
Oui, c'est vrai, je ne l'ai peut-être pas réalisé sur le moment du fait de l'heure tardive où j'ai posté ma demande de précisions.
[INDENT] Lorsque tu te donnes une distance/métrique d, tu as que la
boule de centre o et de rayon r est l'ensemble des points situés à une
distance de o inférieure à r.
L'ensemble de Cantor n'est pas défini par des opérations algébriques,[/INDENT]
Je n'ai personnellement jamais prétendu qu'une telle chose était possible, et toute la problématique de ma question du départ de ce fil, est justement de savoir si une structure algébrique pouvait exister pour un ensemble fractal dailleurs pas nécessairement ceux de notre cher ami Cantor, en particulier de dimension < 1, et donc si des objets telles que des équations, ou objets similaires pouvaient fonctionner dans de telles éventuelles structures
[INDENT] mais
c'est une intersection décroissantes de certains ensembles bien choisi. (en
fait on devrait dire "les" ensembles de Cantor, lui plus connu étant K3)[/INDENT]
Merci de la précision, là je vois mieux le concept.
[INDENT]Ton histoire d'égalité, dimension etc n'a pas de sens, une équation est par
définition une égalité, [/INDENT]
Et donc, vous, vous pouvez égaler deux grandeurs non cohérentes aux niveau des dimensions
Ce nest pas parce que quaucune dimension nest précisée quil ny en pas de sous-entendue dun point de vue vectoriel par exemple ; non ? Lensemble des réels nest-t-il pas isomorphe dun espace vectoriel à une dimension ? Quel sens aurait : 1i* = 1j*, si i* et j* ne sont pas colinéaires ? (Rappel : * symbole indiquant quil sagit dun vecteur.)
[INDENT] 1=1 est une équation."[/INDENT]
Il est maladroit, de parler d'équation pour "1=1", il s'agit d'une "identité", cas particulier d'"égalité". 'Identité" et "équation" sont tous les deux hyponymes d'"égalité", mais "identité" ne devrait pas l'être d'"équation". D'ailleurs, il suffit de se rappeler d'où vient le mot "équation" et de "l'adéquation" de Descartes. Il est en effet plus productif, ne serait-ce que pédagogiquement, de ne parler "d'équations" que lorsque certains termes sont inconnus ; et dune manière générale, de pouvoir différencier clairement les différentes notions par des mots eux-mêmes différents.