Je m'abstiendrai de répondre à toutes les questions soulevées ici. Je vous remercie de vos interventions.
Je précise simplement que, bien que je n'aie pas jugé utile de préciser que je me plaçais dans le cas de limites infinies pour A et B - et c'était un grand tort de ma part - c'était cependant pour moi tout-à-fait implicite, compte tenu de la question origine du problème : le comportement de n! au voisinage de l'infini..
Pour moi, il va de soi, par exemple, que si A et B tendent vers des limites finies non nulles, et que A est équivalent à B, alors, cela signifie qu'ils tendent tous deux vers la même limite l, et par conséquent ln(A) tend vers ln(l) tout comme ln(B) et si l n'est pas égal à 1, que
tend vers 1, ce qui rend ln(A) et ln(B) équivalents, ceci étant tout simplement conséquence de la continuité de la fonction logarithme. De la même manière, si A est équivalent à B et que A et B tendent tous deux vers la limite l, alors
tend vers
tout autant que
et par conséquent
tend vers 1, ce qui rend ces deux quantités équivalentes, ceci étant tout simplement conséquence de la continuité de la fonction exponentielle.
La question se pose encore différemment si la limite finie commune des deux quantités A et B est nulle. Mais, comme je l'ai dit ci-dessus, je parlais uniquement du cas de deux limites infinie.
BQss a écrit:PS: Quidam, oui tu as donc raison, c'est abusif de parler de cas particulier car pour le cas ou la limite commune est 0 les fonctions ne sont pas forcement equivalentes parce que la difference tend vers 0.
Tu m'accordes que c'est effectivement abusif de parler de cas particulier dans le cas où la limite commune est 0 ; dommage ! Je n'ai même pas droit à cette concession, car je me plaçais uniquement dans le cas de limites infinies ! :we:
Tout cela n'est pas grave ! Je pense que nous savons l'un et l'autre de quoi nous parlons, et que nous sommes d'accord... :zen:
Je résumerai ma position comme suit :
Si
,
et
, alors on peut conclure que
, mais on ne peut pas conclure que
, le contre-exemple le plus simple étant
quand
alors que
n'est pas équivalent à
!