lapras a écrit:Oui par exemple sur R.
f(x)=1 si x est rationnel, f(x)=0 sinon
les fonction x->1 est x->f(x) sont égales sur Q mais pas sur R.
Question : pourquoi en philo tu as besoin de ça ?
.Mais puis-je avoir une idée sur la preuve ? merci
Zavonen a écrit:Une probabilité est une mesure.
Les axiomes des mesures exigent l'additivité dénombrable.
C'est à dire que la mesure d'une réunion dénombrable d'ensembles disjoints doit être égale à la somme (infinie) des mesures de ces ensembles.
La mesure d'un point est nulle.
Les rationnels sont en infinité dénombrable.
Donc la probabilité en prenant un réel 'au hasard' de tomber sur un rationnel est nulle.
Et pourtant cela peut se produire...
Il faut bien que le hasard 'arrive' :happy2:
kazeriahm a écrit:bah non, enfin juste pour répondre à la question posée :
la mesure "usuelle" sur R (la mesure de Lebesgue, en particulier celle dont il est question dans ce fil) n'est pas une mesure finie : mesure(R)=infini
pour voir ca, tu peux remarquer que mesure(l'intervalle [b-a])=b-a... R est un intervalle très large
donc on ne peut pas parler de probabilité au sens exact du terme (probabilité = mesure finie, qui vaut 1 appliquée à l'ensemble tout entier => toute mesure finie peut être transformée en une probabilité en normalisant sa masse totale)
comme Q et R\Q sont disjoints, on a
infini=mesure(R)=mesure(Q)+mesure(R\Q)=0+mesure(R\Q)
bah non, enfin juste pour répondre à la question posée : la mesure "usuelle" sur R (la mesure de Lebesgue, en particulier celle dont il est question dans ce fil) n'est pas une mesure finie : mesure(R)=infini
kazeriahm a écrit:oui, mais en fait quand on y pense, le fait qu'une mesure soit de masse 1 sur son son ensemble de définition (ce qui fait d'elle une proba) n'a que peu d'interet... pourquoi un et pas 2*e+17*pi^gamma-514 ? 1 représente juste une masse globale générique
achille : tes questions sont à la fois fondamentales et très intéressantes. Il y a pleins de trucs à lire/voir sur le sujet.
Sinon, être dense n'a de rapport avec être dénombrable ou ne pas l'être:
Comme tu l'as dit Q est dénombrable, et Q réunis avec toute réunion dénombrable de réels est encore dénombrable et dense dans R, ce qui donne une infinité non dénombrable d'ensembles dénombrables denses dans R (héhéhéhé).
A contrario, R privé de toute réunion dénombrable (tiens R\Q par exemple) est encore dense dans R mais non dénombrable, ce qui donne une infinité non dénombrable d'ensembles non dénombrables denses dans R.
kazeriahm a écrit:desole j'ai pas de document en tete...
un truc qui m'a toujours fait peur :
l'ensemble des fonctions continues sur [0,1] (ou n'importe quel segment) a valeurs reelles est en bijection avec R
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