Salut,
Il me semble que la définition la plus commune que l'on trouve dans la littérature est la suivante :
Soit E et F deux espaces vectoriels normés, f une application d'un ouvert U de E dans F et

un point de U.
On dit que f est différentiable en

lorsqu'il existe une application linéaire continue L:E->F telle que
-f(a)-L(h)||_F}{||h||_E}=0)
ce qui correspond à ton "fortement différentiable".
Dans le cas où F est uniquement un espace vectoriel topologique (par exemple un e.v.n. muni de la topo faible), on peut étendre la définition en écrivant
-f(a)-L(h)\big)=0_F)
Mais dans le cas où E est uniquement un espace vectoriel topologique, il n'y a plus de

donc on ne peut rien écrire d'équivalent.
On peut bien sûr considérer qu'on a une norme sur E qui permet de calculer le
ET une autre topologie sur E qui elle définie le

du début, mais je ne sais pas si ce "mélange des genres" est bien naturel (il correspond à ta "différentielle faible) et personnellement, je n'ai pas souvenir d'avoir déjà jamais utilisé une telle notion (évidement, ça ne prouve rien...)
Concernant ton :
"Si H est de E dans F (également Banach), alors H est différentiable en a si pour tout f dans F' (dual topo), l'application qui à x associe est différentiable."
Ce n'est donc pas la définition usuelle de différentiabilité pour une fonction entre deux espaces de Banach. Elle est clairement plus faible que la définition usuelle et, à mon avis, elle est strictement plus faible (à vérifier...)
Concernant la deuxième question, de même, j'aurais tendance à penser que tes deux définitions ne sont pas équivalente (à vérifier...) par contre un truc évident c'est que, si f est "faiblement différentiable" alors elle est "fortement différentiable" avec la même différentielle vu que, si ton e(h) tend vers 0 lorsque h tend faiblement vers 0, alors il tend évidement aussi vers 0 lorsque h tend fortement vers 0.