pascal16 a écrit: l'injectivité est assuré par le fait que |h(x1)-h(x2)|<k|x1-x2|
J'ai plus que de gros doutes...
Une application constante (donc pas injective du tout du tout), elle vérifie évidement ce type de relation et même avec k aussi petit qu'on veut.
Une inégalité qui impliquerais l'injectivité, ça serait un truc "dans l'autre sens" du style
pour une certaine constante
.
Ici, on peut relativement facilement montrer une telle inégalité (avec un truc du style
) par exemple en paramétrant le segment
puis en utilisant le T.A.F. vu que, dans ce cas de fonction de R->R, le théorème donne une égalité donc permet à la fois de majorer ou de minorer (alors que pour les fonctions de R^n->R^m, la seule chose qu'on a c'est une inégalité des accroissement finis qui ne permet que de majorer).
Mais bon, ça sert à rien à part perdre du temps vu que, quasiment quelque soit la méthode employée pour la surjectivité, on montrera non seulement qu'un (u,v) quelconque admet au moins un antécédent, mais même qu'il en admet exactement un.
Sinon, une fois la bijectivité de f démontrée, le fait que c'est un difféo., c'est à dire que la bijection réciproque est elle aussi C^1, ça c'est une application directe et immédiate du théorème d'inversion
locale ("être de classe C^1", contrairement à "être bijectif", c'est bien une propriété locale).