Le principe, c'est (à peu prés) ça, mais c'est un peu plus compliqué.
Une tribu, c'est un truc stable par réunion/intersection dénombrables et par passage au complémentaire.
Donc effectivement, la tribu des boréliens contient en particulier tout ce qui s'écrit comme réunion dénombrable d'intervalles (ouvert ou fermés ou ouvert/fermés), mais hélas, ce n'est pas suffisant car le complémentaire d'une réunion dénombrable d'intervalles n'est pas forcément lui même réunion dénombrable d'intervalles.
Par exemple, l'ensemble Q des rationnels de [0,1] est réunion dénombrable d'intervalles (les intervalles en question étant réduit à des singletons), mais le complémentaire de cet ensemble
n'est pas une réunion dénombrable d'intervalles (pourquoi ?)
BILAN : il est difficile de décrire
explicitement les éléments de la tribu des boréliens à part par une espèce de phrase pourrie "Ce sont les réunion dénombrables d'intervalles ET les réunion dénombrable de complémentaires de réunions dénombrables d'intervalles ET les réunion dénombrable de complémentaires de réunions dénombrables de complémentaires de réunions dénombrables d'intervalles ET ..."
Il n'empêche que, dans le principe, ce que tu as écrit est correct dans le sens que, si on sait que
dx)
est nul pour tout intervalle I contenu dans [a,b], on peut en déduire que
dx)
est nul pour tout borélien de [a,b].
MAIS, c'est un théorème pas totalement trivial : le "Lemme de classe monotone" (...il me semble... :hum: ).