Je souhaiterais avoir une aide pour comprendre une preuve proposé par ma prof de Géométrie sur la classification des isométries dans R2.
Voilà, l'idée de la preuve est de le faire au cas par cas. On prend une isométrie f quelconque de R2, et on regarde l'ensemble de ses points fixes. Si f n'est pas l'identité, on construit une droite L telle que :
- Soit f = sigmaL(x)
- Soit f est la composition de sigmaL(x) avec g une isométrie telle que Fix(g) contient au moins un point ou dans un second cas au moins une droite. (avec sigmaL la réflexion par rapport à la droite L).
Le problème est ici : On a donc vu que dans tout les cas, si f appartient à Isom(R2), alors dim(Fix(f))=i<2, et on peut trouver une droite L telle que f est la composition de sigmaL et g avec dim(Fix(g))>i (on adopte ici la convention dimension de l'ensemble vide égale -1).
Ainsi dans le cas où f n'a pas de point fixe, il faut la pré-composer avec 3 réflexions pour trouver une isométrie avec un ensemble de points fixes de dimension 2, c'est-à-dire l'identité.
Je ne vois absolument pas comment par le fait que dim(Fix(f))=-1 on arrive à dire que l'inverse de f est une composition de 3 réflexions.
Désolé si ce n'est pas clair et dites-moi si vous voulez que j'éclaire quelques points et merci d'avance pour vos réponses
