Ben justement, ce que j'ai mis en bleu, pour moi, c'est la preuve que ce qu'il y a écrit en rouge déconne, c'est à dire que ce que "te dicte ton intuition", à savoir que ça converge "car le cos ne pèse pas lourd" ben c'est faux : le problème n'est pas de savoir "s'il pèse lourd ou pas", mais de savoir si les alternances qu'il produit (et qui rendent le truc non décroissant) vont être en phase ou pas avec les alternances produites par le numérateur.Pseuda a écrit:2) Par définition, l'intuition est très subjective. Par exemple, on n'a aucun mal à prouver que la série de terme (-1)^n / (n + cos n) est convergente (avec les termes de son DL d'ordre 1 qui sont tous convergents). L'intuition me dicte que cette série (de terme en valeur absolue non décroissant non plus) est convergente (le cos compris entre 1 et -1 ne pèse pas lourd face au n), donc avec ln n à la place de n (qui finit par atteindre des valeurs aussi grandes que l'on veut), je ne vois vraiment pas pourquoi les choses seraient différentes.
3) Par contre effectivement pour la série de terme (cos n) / (ln n + cos n), je serais plus prudente, les 2 (cos n) agissant de concert, tandis que pour l'autre (la série magique), le (-1)^n en haut est implacable face au (cos n) en bas qui vit sa vie erratique entre -1 et 1. D'ailleurs cela fait toute la différence dans le DL des 2 séries.
vejitoblue a écrit:j'étais justement en train de chercher un contr exemple pour la 2)
si a_n = (-1)^n/n, la série a_n converge par abel (alternée +|an|->0), a_n est pas décroissante mais le hic c'est que a_n est pas toujours poistive comme dans l'hypothèse même si on ajoute un au numérateur ça marche pas la série ((-1)^n+1)/n diverge, faut trouver autre chose, une suite (an) non décroissante qui converge vers 0 et dont la série converge et dont nan converge vers autre chose que zero.
la belle serie 1/ln+cos répond à ce critère non, mais on a pas encore prouvé que sa convergence, il doit y avoir plus simple
Lostounet a écrit:vejitoblue a écrit:j'étais justement en train de chercher un contr exemple pour la 2)
si a_n = (-1)^n/n, la série a_n converge par abel (alternée +|an|->0), a_n est pas décroissante mais le hic c'est que a_n est pas toujours poistive comme dans l'hypothèse même si on ajoute un au numérateur ça marche pas la série ((-1)^n+1)/n diverge, faut trouver autre chose, une suite (an) non décroissante qui converge vers 0 et dont la série converge et dont nan converge vers autre chose que zero.
la belle serie 1/ln+cos répond à ce critère non, mais on a pas encore prouvé que sa convergence, il doit y avoir plus simple
Pauvre Vejito
Ils t'ont oublié à cause de la belle série :p
Pardon.. c'est de ma faute
Ben314 a écrit:Dans ce type de contexte, cos(n) ou (-1)^n, c'est exactement la même chose...
Ben314 a écrit:quelqu'un qui me dit qu'il arrive à raisonner "intuitivement" face à une somme infinie de réels dont la somme dépend de l'ordre dans laquelle on ajoute les termes (c'est une caractéristique des séries semi-convergentes), j'ai un peu du mal à croire que son "intuition" va lui être d'un grand secours dans un cas pareil.
La où c'est très clairement de la mauvaise foi, c'est que, comme par hasard, tu as "oublié" de mentionner le troisième cas, à savoir celui de la série (-1)^n /(ln n + (-1)^n) qui est divergente ce qui justement montre parfaitement bien que le (-1)^n et le cos(n) joue exactement le même rôle : que ce soit l'un ou l'autre, si on les met à la fois au numérateur et au dénominateur, ben ça diverge.Pseuda a écrit:Ben314 a écrit:Dans ce type de contexte, cos(n) ou (-1)^n, c'est exactement la même chose...
Pas d'accord, le cos(n) fait que la série (cos n)/(ln n + cos n) diverge et le (-1)^n fait que la série (-1)^n /(ln n +cos n) converge.
Ben314 a écrit:La où c'est très clairement de la mauvaise foi, c'est que, comme par hasard, tu as "oublié" de mentionner le troisième cas, à savoir celui de la série (-1)^n /(ln n + (-1)^n) qui est divergente.
Donc en résumé, ce que te dicte ton intuition, c'est qu'une suite décroissante, ça "doit diverger vers -l'infini" (Le fait que les négatif sont plus grand en valeur absolu que les positifs, très clairement, tout ce que ça te dit, c'est que les sommes partielles qui se terminent par un négatif, ça forme une suite décroissante et comme c'est une équivalence, ça te dit absolument rien de plus).Pseuda a écrit:Les termes négatifs sont systématiquement plus grands en valeur absolue que les positifs, ce qui fait qu'elle doit diverger vers -l'infini.
Si c'est bien ça l'énoncé (vu la formulation originale de ton précédent post., je suis pas certain que ce soit bien ça la question), alors c'est assez élémentaire : si tu regroupe ensemble les termes qui ont la même factorielle au dénominateur, tu va avoir à sommer parallèlement un certain nombre de termes de la suite géométrique ce qui est trivial.vejitoblue a écrit:donc si j'ai bien compris on a une somme partielle et quid quand n tend vers l'infini
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 77 invités
Tu pars déja ?
Identification
Pas encore inscrit ?
Ou identifiez-vous :