par Guillaume De Normandie » 27 Avr 2016, 22:37
Par le passé, l'élite comptait une bonne proportion d'hommes (et de femmes, en moindre proportion) issus des classes populaires (de l'ordre de 30%), à qui on donnait plus les moyens de réussir qu'aujourd'hui et c'était (beaucoup plus) au mérite (sans discrimination positive).
On le sait depuis toujours, les meilleurs potentiels sont issus des classes aux patrimoines génético-développementalo-culturo-économico-sociaux, les plus favorisés.
Pour que les élites "républicaines" puissent vivre, et avoir le privilège de s'adonner et de se consacréer pleinement à, de se délecter et de jouir pleinement de et de s'épanouir pleinement dans leurs tâches, dans leurs missions, et dans leurs passions
(moyens financiers, matériels, humains, affectifs et relationnels, ainsi que communicationnels, plus riches, plus nombreux, plus variés, plus conséquents et plus épanouissants et permettant de nourrir, d'entretenir et d'enrichir beaucoup plus et beaucoup mieux leur vie, leur vie intérieure, leur vie affective et relationnelle et leur vie voire leur vigueur et leur vivacité intellectuelle, et de connaître et de profiter pleinement et beaucoup plus, des tumultes et des joies de celle-ci, ainsi que des peines et des souffrances propres aux efforts menés par les élites),
il faut que le peuple survive (d'une certaine façon) et se sacrifie en se consacrant plus aux tâches quotidiennes, ordinaires, routinières, peu motivantes, voire ennuyeuses, pénibles et ingrates, moins passionnantes, mais absolument nécessaires.
Les élites "républicaines" pour vivre et se préoccuper des fonctions les plus hautes, les plus nobles et les plus prestigieuses, délèguent l'essentiel de leurs tâches de routine, qui normalement leur incombent, au peuple, parce qu'elles en ont les moyens financiers ou les moyens hiérarchiques ou peuvent exercer des moyens de pression voire, dans les cas limite et extrêmes, de coercition.
Je sais c'est un peu plus compliqué que ça, puisqu'il n'y a pas d'une part, l'élite et de l'autre, le peuple, mais, plutôt, toute une hiérarchie graduelle d'élites et de cadres intermédiaires, entre ceux qui occupent les plus hautes fonctions (l'élite suprême) et ceux qui occupent les plus basses et ceux qui occupent des positions intermédiaires (élites et cadres intermédiaires).
Les classes sociales les plus basses (et vivant dans la difficulté, la routine, la peine, la pénibilité et/ou l'ennui, la misère matérielle et/ou intellectuelle) sont des classes sociales esclaves et les plus esclaves de la société.
Je sais qu'il y a quelques nuances à apporter, des exceptions qui dérogent à la règle et certains cas particuliers à traiter, mais grosso modo c'est comme j'ai dit.
Reprise de certains passages des messages précédents + ajouts :
L'élite et ses apports contribuent, certes, à propulser, le reste de la population et de la société, vers plus de progrès matériel et un plus grand bonheur, dans une certaine mesure :
Mais, à quoi sert-il d'appartenir à une grande puissance économique en compétition avec les autres, si cela ne profite à et ne concerne essentiellement qu'une minorité d'habitants de ce pays, et qu'on n'en fait pas partie et qu'on en est toujours l'esclave d'une certaine façon, en travaillant et en exerçant des tâches de routine quotidiennes voire pénibles, fatigantes, usantes, lassantes, ennuyeuses et ingrates et très mal payées et en deça de ce qui devrait être, pour son compte
(On rémunère bien, certes, des salariés qualifiés, mais qui ont un travail, in fine, agréable, plaisant, motivant, épanouissant et peu pénible, c-à-d qu'on rémunère bien la facilité et les salariés heureux [hormis leur qualification] et beaucoup moins le travail peu qualifié, mais ingrat, pénible, usant, non motivant, difficile et les salariés malheureux.
Dans une société plus humaine, on devrait rémunérer d'avantage la pénibilité, même lorsqu'elle demande peu de qualification.
Surtout tant qu'il n'existera pas de machines pour nous reléguer dans ces tâches, nous permettant de nous consacréer à des tâches plus élevées, plus intéressantes, plus motivantes, plus enrichissantes et plus épanouissantes.
Il existe aussi un grand nombre de chefs ou créateurs d'entreprises en FRANCE, qui sont dans des situations précaires et qui travaillent 70 à 80h/semaine, dans des conditions stressantes et épuisantes :
Il faut donc aussi tenir compte des risques qu'on prend à créer des entreprises.),
même si la propulsion de cette élite, propulse le reste dans une certaine mesure ?
Ce qui compte c'est le bonheur et le niveau de vie de chacun, et non pas le sort et le positionnement des pays dans la compétition économique :
Il est préférable de vivre dans la 10ème puissance mondiale d'aujourd'hui, que dans la 1ère puissance mondiale du XVII siècle, par exemple.
Réagissez à mon message.