Nightmare a écrit:parler avec des personnes qui n'ont qu'une connaissance vague du sujet du débat, il n'y a rien de plus désagréable, surtout quand ils sont catégoriques comme vous l'êtes.
Bof, tu ne peux pas m'impressionner avec des arguments d'autorité.
Et mes propos ne sont pas catégoriques, puisque comme tu le soulignes, je les fais précéder de "je crois", "je pense", "je doute" (faut savoir ce que tu veux, à la fin).
Moi aussi je peux m'auto-qualifier experte en trucs dont tu n'as qu'une vague connaissance extérieure : l'enseignement des maths m'a pourri toutes mes années de collège-lycée, je me bombarde donc experte dans le domaine de la nullité en maths.
Comme tu le dis si bien dans ton message précédent, on est sur un forum où tout le monde peut venir discuter, c'est pourquoi je n'ai pas à me gêner pour dire mon avis.
En plus j'ai employé le mot "abrutissant" sans avoir lu ce que disait fatal error juste avant :
fatal_error a écrit:pour controler une population, il faut l'abrutir. L'école est un bon moyen.
Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est le but visé volontairement, mais je trouve que l'école ne remplit pas le but "bisounours" qu'on a tendance à attendre d'elle : donner à chacun les moyens d'avoir des bases en culture générale, en sciences...
Au contraire, on passe toutes ces heures en maths, en exécutant péniblement ces méthodes qu'on comprend à moitié, ou pas du tout.
A la fin de la scolarité, ce qu'on en retire : les maths, ce n'est pas pour moi.
Au lieu de proposer une ouverture sur un sujet, l'école ferme des portes.
L'école ne donne pas vraiment les moyens d'arriver à quelque chose en maths.
Mais comme on a suivi ces cours de maths (même si on n'y faisait pas vraiment des maths, seulement quelque chose qui y ressemble), cela permet de valider tranquillement le fait qu'on est bon qu'à exécuter des formules sans les comprendre, comme si c'était un constat objectif :
les cours, on les a suivis, si on n'en a rien retiré, c'est seulement qu'on n'était pas assez doués, la faute est entièrement nôtre.
Le sujet de l'enseignement des maths n'intéresse guère que les profs ou les étudiants en maths.... les gens, une fois sortis de l'école, ne veulent souvent plus en entendre parler.
Rien que ces dernières semaines, en empruntant des bouquins de vulgarisation à la bibliothèque, plusieurs bibliothécaires m'ont fait spontanément des remarques sur le contenu mathématique de mes emprunts (bouh, quelle horreur !), alors que je ne leur avais rien demandé, et que d'habitude, nos échanges se limitent à "bonjour" et "au revoir". (mais les bibliothécaires sont connus pour être majoritairement des littéraires...)