par annick » 17 Sep 2018, 20:58
Bonjour,
voilà personnellement ce que j'ai trouvé : "Force d’attraction de l’être rêvé
Le l circonflexe signifie l’être rêvé (libre de définition…). Le delta minuscule est symbole de la dérivée. Ici la dérivée est seconde (puissance 2), t signifie le temps (on dérive par rapport au temps), et psi le poids de l’idéal (importance accordée au rêve par le sujet). La dérivée seconde des mouvements de l’être donne son accélération, laquelle multipliée par le poids de l’idéal donne une force d’attraction (métaphore de la 2e loi de Newton sur l’attraction gravitationnelle), celle de l’être rêvé".
Et l'explication des buts poursuivis par l'auteur de cette formule :
"Nous en avons déjà parlé en 2013, Laurent Derobert poursuit ses Mathématiques Existentielles au Palais de Tokyo avec une performance tous les soirs de 23h à minuit, jusqu'à la fin de l'exposition Le Bord des Mondes.
Le 6 mars, il invite l'astronome Denis Savoie (Observatoire de Paris) et le mathématicien Edward Frankel (University of Berkeley) à "converser sur les sciences de l'ombre, la mathématique du manque et les modèles d'incomplétude."
"Durant toute la durée de l'exposition Le Bord des mondes, toutes les nuits sans relâche, de 23h à minuit, Laurent Derobert, chercheur en mathématiques existentielles, écoute les visiteurs et mathématise les manques qu'ils viennent lui confier.
Docteur en sciences économiques et chercheur, Laurent Derobert (né en 1974, vit et travaille à Avignon et Paris) est l’inventeur des «mathématiques existentielles». Transformant l’outil mathématique en objet poétique, il tente d’expliquer les champs de la conscience humaine, tels que la «Force d’attraction de l’être rêvé», la «Vitesse de libération» ou l’«Asymptote des mondes».
Explorant la conscience et les rapports humains sous forme algébrique, il produit des équations qui sont autant de poèmes rigoureux et sensibles autour du sentiment de manque, de l’attraction ou du rêve. «D’une formule à l’autre, il est question de réduire le dédale intérieur de chacun, cette distance labyrinthique qui nous sépare de nous-mêmes, de ce que nous croyons être, de ce que nous rêvons d’être.»
S’emparant d’un outil traditionnellement employé à l’objectivation et à la rationalisation du monde, Laurent Derobert en fait une modalité pour sonder le subjectif et l’insaisissable."
Cela répond-il à ta question ?