par Nightmare » 06 Fév 2012, 20:54
Salut à tous,
j'ai lu le bouquin d'Antibi, 70 pages : 1 page intéressante et 69 autres qui disent la même chose que la 1ère.
Première impression quand on lit Antibi et qui se retrouve en regardant la conférence : On se rapproche plus de la démagogie que de la pédagogie. Et ça se confirme en lisant plus profondément.
La constante macabre est un fait existant, ça c'est incontestable, ce qui l'est beaucoup plus, c'est la solution qu'il propose pour y remédier.
Pour faire grossier, il propose de préparer les élèves aux devoirs en leur donnant une liste potentiellement longue d'exercices parmi lesquels figureront les exercices du dit devoir. Si un tel système pourrait éventuellement marcher dans le supérieur (c'est d'ailleurs mis en place par exemple pour les oraux de concours de profs), dans le secondaire et le primaire, c'est presque surement voué à l'échec pour de nombreux élèves. Il n'est pas difficile d'imaginer que si l'on propose une telle approche systémique, les élèves vont se contenter du stricte minimum, qui en l'occurrence sera du par coeur.
Bref, l'idée part d'un bon sentiment, bien trop utopique et qui ne tient pas nécessairement compte de la réalité de la classe et des pratiques enseignantes.
Je précise pour finir - et je le fais bien à la fin pour pas que ça ne marque trop mes propos - que ce M. Antibi est loin d'être apprécié dans la communauté des pédagogues/didacticiens français. Ca ne veut certes surement pas dire qu'il raconte n'importe quoi, mais au moins cela témoigne de la distance que prennent ses propos par rapport à ce que veut notre culture française en matière d'éducation.
PS > Je n'ai pas encore lu les autres interventions du topics, je souhaitais donner un avis à blanc.