par Ben314 » 06 Déc 2009, 17:57
La question est complexe....
Tout d'abord, on a parfaitement le droit de parler d'une fonction continue sur un intervalle ouvert et.... d'une fonction dérivable sur un intervalle fermé (mais, dans ce dernier cas, il faut préciser ce que l'on entend par "dérivé" pour les points au bord : en général on prend les "demi tangentes")
N'empèche qu'effectivement, trés souvent on prend l'intervalle fermé pour "continue" et ouvert pour "dérivable".
Pour le cas "continue", cela vient du fait que l'on a plus de théorème dans ce cas que sur les intervalles ouverts : par exemple une fonction continue sur un intervalle fermé est bornée : elle ne peut pas tendre vers l'infini. C'est (évidement) faux sur un intervalle ouvert.
Pour la dérivabilité, cela vient du fait que, si l'intervalle est fermé, il faut clairement préciser ce que l'on entend par dérivable pour les deux extrémitées et que souvent c'est assez ennuyeux. Par exemple si tu demande juste que la limite à droite (ou à gauche) du taux d'accroissement existe tu obtient des résultats "pas trés joli" du style : la fonction valeur absolue est dérivable sur [-1,0], elle l'est aussi sur [0,1] mais elle ne l'est pas sur [-1,1]... (remarque pour la continuité, il n'y a pas de problème : si f est continue sur [-1,0] et sur [0,1] alors elle est continue sur [-1,1]
Pour le dernier point, le théorème des accroissement fini sert... à des tas de chose. C'est en particulier grâce à lui que l'on montre que, si f' est positive alors f est croissante. C'est un des théorèmes les plus utile qui soit....
P.S. je n'avais pas encore vu le post de skullskid d'où... les redondances...
Qui n'entend qu'un son n'entend qu'une sonnerie. Signé : Sonfucius