par Alpha » 09 Jan 2006, 14:15
Bonjour,
pour en rajouter une couche, la probabilité est bien de 1/3.
Avec mes souvenirs de Terminale S, c'est on ne peut plus simple :
il suffit de regarder le cardinal de l'univers des possibilités, puis le cardinal des façons d'obtenir l' "événement" voulu, et de faire le quotient du second par le 1er.
Ici, on sait déjà que Mme Dupont a une fille. Cependant, on ne sait pas si elle a été obtenue en 1er ou en 2ème. L'univers est donc réduit à (F,G) , (G,F) , et (F,F) (car l'univers est, puisque l'on sait qu'il y a une fille, l'ensemble des couples (X,Y) où [ X=F ou Y=F]. Donc le cardinal de l'univers est 3.
Ensuite, regardons, parmi les différents éléments de l'univers des possibilités, quelles sont les façons dont on peut obtenir deux filles. Cela correspond évidemment au couple (F,F), et c'est évidemment le seul élément de l'univers vérifiant cela.
La probabilité est donc de 1/3.
J'ai lu dans un Science et Vie d'il y a au moins 1 an que ce résultat avait tendance à choquer particulièrement les gens, lorsqu'il était comparé au résultat du même exercice, mais en ajoutant dans l'énoncé que la fille a été obtenue en 1er. Le résultat est alors différent, il est de 1/2, car l'univers est alors réduit aux deux couples (F,F) et (F,G).
Je pense que, si certains sont choqués par cela, c'est parce qu'il font appel à une notion très vague de probabilités, ils se disent quelque chose de ce genre : "peu importe que le 1er enfant soit une fille ou un garçon, il y a toujours 1 chance sur 2 pour que le second soit une fille! Le fait que le 1er enfant soit un garçon ou une fille n'a aucune influence sur le sexe du 2ème enfant!"
Mais ce genre de raisonnement n'est pas un calcul de probabilité.
Alpha+