Bonjour tout le monde.
Ça fait pas mal de temps que je tente de briser une démo de la conjecture de Goldbach (version faible de la conjecture c'est à dire "tout entier supérieur ou égale à 6 peut s'écrire comme une somme de 3 entiers premiers").
j'utilise un raisonnement par récurrence et le nombre de décomposition d'un entier x en somme de m premiers.
c'est un peut à la sauvage mais je vous colle le code latex de la demo si vous êtes intéressé. :langue2:
Bonne lecture
Preuve [1/3] : définitions
[TEX]
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\lfoot{Conjecture de Goldbach}
\begin{document}
\begin{center}
Conjecture de Goldbach
\bigskip
\bigskip
\end{center}
\section{D\'{e}finitions \label{sect1}}
\begin{definition}
On note $S$ la relation sur $\left( \mathbb{N-}\left\{ 1\right\} \right)
\times \mathbb{N}$ d\'{e}finie comme suit:%
\begin{eqnarray*}
\left( x,m\right) &\in &S\text{ si et seulement si} \\
&&\left(
\begin{array}{c}
\text{Il existe un ensemble d'entiers premiers }\left\{
p_{1},..,p_{m}\right\} \text{ de cardinal }m\text{,} \\
\text{tel que }x=\sum_{i=1}^{m}p_{i}%
\end{array}%
\right) \text{.}
\end{eqnarray*}
$\left( x,m\right) \in S$ signifie donc que $x$ peut s'\'{e}crire comme une
somme de $m$ entier(s) premier(s).
\end{definition}
\begin{remark}
La n\'{e}cessit\'{e} d'exclure $x=1$ est directement li\'{e}e \`{a} la d\'{e}%
finition de $S$. Si l'on n'excluait pas $1$ alors $(x,m)\in S$ signifierait
que x peut s'\'{e}crire comme une somme contenant $m$ entier(s) premier(s).
\end{remark}
\begin{proposition}
La d\'{e}finition de la relation $S$ a les cons\'{e}quences suivantes:
\begin{enumerate}
\item Si $\left( x,0\right) \in S$ alors $x=0$; si $\left( x,1\right) \in S$
alors $x$ est premier.
\item En g\'{e}n\'{e}ral, la relation $S$ n'est pas\ fonctionnelle.\
\item Pour tout $x$ de $\mathbb{N-}\left\{ 1\right\} $, il existe $m$ de $%
\mathbb{N}$ tel que $\left( x,m\right) \in S$.
\end{enumerate}
\begin{proof}
Elles sont \'{e}l\'{e}mentaires
\begin{enumerate}
\item Evident vu les notations.
\item En effet:%
\begin{equation*}
6=2+2+2\quad \text{donc }\left( 6,3\right) \in S\text{;\quad }6=3+3\quad
\text{donc }\left( 6,2\right) \in S\text{\quad mais }2\neq 3\text{.}
\end{equation*}
\item On distingue les cas $x$ pair et impair: on d\'{e}compose alors $x$
comme somme de termes \'{e}gaux \`{a} $2$, ou comme somme de $3$ et d'un
pair.
\end{enumerate}
\end{proof}
\end{proposition}
\begin{definition}
Consid\'{e}rons deux relations $R$ sur $F\times G$ et $T$ sur $H\times J$.
Soit $x\in F$ et $y\in H$.
On dit que $R(x)$ peut \^{e}tre \'{e}gale \`{a} $T(y)$ si et seulement si il
existe $x\in F,$ $y\in H$ et $m\in G\cap J$ (\'{e}videmment $G\cap J\neq
\emptyset $) tel que $(x,m)\in R$ et $(y,m)\in T$, on notera alors $R(x)%
\overset{\hat{e}}{=}T(y)$.\newline
On dira alors que $R(x)$ peut \^{e}tre \'{e}gale \`{a} $T(x)$. De la m\^{e}%
me mani\`{e}re, on \'{e}crira pour une relation $R$ que $R(x)\overset{\hat{e}%
}{=}n\Leftrightarrow (x,n)\in R$. On dira alors que $R(x)$ peut \^{e}tre
\'{e}gale \`{a} $n$.
\end{definition}
\begin{proposition}
\textit{Propri\'{e}t\'{e}s de }$\overset{\hat{e}}{=}$
\begin{enumerate}
\item $\overset{\hat{e}}{=}$ est r\'{e}flexive.
\item $\overset{\hat{e}}{=}$ est sym\'{e}trique.
\item En g\'{e}n\'{e}ral, $\overset{\hat{e}}{=}$ n'est pas transitive.
\end{enumerate}
\begin{proof}
Non d\'{e}taill\'{e}es en totalit\'{e}
\begin{enumerate}
\item Evidente.
\item Evidente par preuve formelle directe si on veut, mais surtout en
raison m\^{e}me de l'\'{e}criture de la d\'{e}finition de $\overset{\hat{e}}{%
=}$.
\item On consid\`{e}re $P=\left\{ \left( 0,1\right) ,\left( 0,2\right)
\right\} $, $Q=\left\{ \left( 4,2\right) ,\left( 4,3\right) \right\} $ et $%
R=\left\{ \left( 7,3\right) ,\left( 7,4\right) \right\} $ alors%
\begin{equation*}
\left( P(0)\overset{\hat{e}}{=}Q(4)\text{ et }Q(4)\overset{\hat{e}}{=}%
R(7)\right) \text{\quad }\nRightarrow \left( P(0)\overset{\hat{e}}{=}%
R(7)\right) \text{.}
\end{equation*}
\end{enumerate}
\end{proof}
\end{proposition}
\begin{remark}
$R(x)\overset{\hat{e}}{=}n$ traduit le fait que $n$ fait partie\ de
l'ensemble des ''valeurs prises'' par la relation $R$ en $x$, c'est \`{a}
dire $(x,n)\in R$. $\overset{\hat{e}}{=}$ ''peut \^{e}tre compris'' comme
une g\'{e}n\'{e}ralisation de l'\'{e}galit\'{e} ($=$) pour des ''objets math%
\'{e}matiques'' prenant plusieurs valeurs. Dans le cas d'ensemble de valeurs
prises r\'{e}duit \`{a} un singleton, la relation $\overset{\hat{e}}{=}$ prend la forme particuli\`ere $=$.
\end{remark}
\begin{corollary}
Sous les notations pr\'{e}c\'{e}dentes%
\begin{equation*}
\left( P(x)\overset{\hat{e}}{=}k\text{ et }Q(y)\overset{\hat{e}}{=}k\right)
\text{\quad }\Rightarrow \quad \left( P(x)\overset{\hat{e}}{=}Q(y)\right)
\text{.}
\end{equation*}
\begin{proof}
Direct \`{a} partir de la d\'{e}finition.
\end{proof}
\end{corollary}
\subsection{Compl\'{e}ments}
Le contraire de $\overset{\hat{e}}{=}$ est $\neq $. Consid\'{e}rons deux
relations $R$ sur $F\times G$ et $T$ sur $H\times J$. Soit $x\in F$ et $y\in
H$. Alors $R(x)$ est ''strictement diff\'{e}rent'', ou diff\'{e}rent, de $%
T(y)$ si et seulement si n'il existe aucun $m\in G\cap J$ tel que $(x,m)\in
R $ et $(y,m)\in T$, on notera alors $R(x)\neq T(y)$. On notera $R(x)\neq
T(y)$. Evidemment, si $G\cap J=\emptyset $, alors $R(x)$ est diff\'{e}rent
de $T(y)$.
On d\'{e}finit \'{e}galement les notations suivantes $\overset{\hat{e}}{\leq
}$, $\overset{\hat{e}}{<}$, $\overset{\hat{e}}{\geq }$, $\overset{\hat{e}}{>}
$ respectivement ''peut \^{e}tre inf\'{e}rieur ou \'{e}gal'', ''peut \^{e}%
tre strictement inf\'{e}rieur'',\thinspace\ ''peut \^{e}tre sup\'{e}rieur ou
\'{e}gal'', ''peut \^{e}tre strictement sup\'{e}rieur'' ainsi que leurs n%
\'{e}gations r\'{e}pectives $>$, $\geq $, $<$, $\leq $.
$R(x)$ $\overset{\hat{e}}{\leq }T(y)$ signifie qu'il existe $n$ et $m$ tel
que $R(x)\overset{\hat{e}}{=}n$, $T(y)\overset{\hat{e}}{=}m$ et $n\leq m$.
Cette \'{e}criture peut \'{e}galement s'employer ainsi : $R(x)\overset{%
\hat{e}}{\leq }m$ signifie qu'il existe $n$ tel que $R(x)\overset{\hat{e}}{=}%
n$ et $n\leq m$. Le contraire de $R(x)$ $\overset{\hat{e}}{\leq }T(y)$ est $%
R(x)>T(y)$ et signifie qu'il n'existe aucun $n$ et $m$ tel que $R(x)\overset{%
\hat{e}}{=}n$, $T(y)\overset{\hat{e}}{=}m$ et $n\leq m$. De la m\^{e}me mani%
\`{e}re, $R(x)>m$ signifie qu'il n'existe aucun $n$ tel que $R(x)\overset{%
\hat{e}}{=}n$ et $n\leq m$, c'est \`{a} dire que quelque soit $n$ tel que $%
R(x)\overset{\hat{e}}{=}n$, $n>m$.
Les d\'{e}finitions des autres op\'{e}rateurs pr\'{e}c\'{e}demment cit\'{e}s
''suivent la m\^{e}me logique''.
[TEX]
