par me_myself_I » 17 Fév 2007, 05:16
Petit commentaire d'un vieux de la vieille si on peut dire, car mes études commencent à dater...
Tout d'abord, la prépa aussi intense et mémorable soit elle n'a de valeur que dans le sens de l'élitisme "franco-français". Cela n'a peu voire pas d'intérêt si on veut se diriger vers des études et/ou une carrière à l'international, ce que je conseille fortement. Il n'y a qu'en France que ce système bizarre est réellement valorisé, et ceci surtout en début de carrière. Ceci dit, il est vrai que les jeunes ingénieurs français sont relativement prisés à l'étranger, surtout si au delà des études, ils ont de réelles capacités de travail en groupe, sont ouverts d'esprit, et parlent très bien l'anglais. En effet les Français, jeunes et moins jeunes, souffrent très souvent des maux suivants:
1) "je sais tout" (effet pervers du système élitiste)
2) "je fais seul dans mon coin, et/ou je n'écoute personne" (habitude de travail, et corollaire du point 1: connaissances théoriques un peu plus approfondies, orgueil, ego, arrogance, bref, français pur souche)
3) "je parle anglais comme une vache espagnole après 10 ans d'anglais ou plus" (atrophie cérébrale pour tout ce qui ne se met pas en équations...)
Bref, si vous travaillez bien ces 3 points, et prenez la décision salutaire pour certains, et très enrichissante dans tous les cas, d'aller travailler au moins 3 à 5 ans à l'étranger en début de carrière, une prépa intégrée (mais néanmoins ambitieuse) semble définitivement dans l'air du temps. Il n'est d'ailleurs pas impossible, même dans une France hostile aux réformes, que le système de prépas tel que nous le connaissons disparaisse un jour prochain au profit de systèmes universitaires compétitifs (voir Cambridge en Angleterre par exemple ou la mention TB au bac reste demandée).
Voilà... bon courage en tout cas...