Salut,
Aispor a écrit:1. Construire dans R un sous groupe isomorphe à Z^n pour n entier quelconque. En deduire que R n'est pas de type fini.
2. Montrer que tout sous groupe de type fini est isomorphe à Z. Monter que Q n'est pas de type fini.
Face à un tel charabia, je vois pas comment tu peut espérer un jour comprendre quoi que ce soit à la notion de groupes si tu n'est même pas capable de comprendre
la définition de ce qu'est un groupe.
Un
groupe, c'est la donnée d'un ensemble
et d'une loi (interne) sur cet ensemble (vérifaint un certain nombre de propriété à connaître): c'est donc
un couple (G,*).
A la rigueur, lorsque l'ensemble en question est quasi systématiquement (dans les exercices) muni de la même loi, on peut se contenter de ne donner que l'ensemble sans la loi, mais bien évidement, c'est à ne faire
que lorsque l'on a parfaitement bien compris que c'était un abus de langage (et qu'il n'y aura aucune ambiguïté pour le lecteur à retrouver quelle est la loi).
Quand on lit ton truc, ça commence par "les sous groupes de R" qui est bien évidement un abus de langage vu que tu n'a pas précisé quelle était la loi. Et tout mathématicien qui se respecte se dit que la loi (non précisé) c'est la "loi usuelle" sur R, c'est à dire...
l'addition. Et quand on lit plus bas ta "réponse" à cette question 1), ben on écarquille les yeux : visiblement, la loi que tu considère sur R, c'est pas l'addition, mais l
a multiplication.
Ce qui est totalement débile vu que R muni de la multiplication,
ce n'est pas un groupe (tu sait depuis le début du collège que 0 n'a pas d'inverse pour la multiplication). Et "cerise sur le gâteau", ben l'ensemble sous-jacent du groupe en question, c'est plus R comme dans l'énoncé, mais c'est devenu R*+
Idem pour "le groupe Z^n" ou aucune loi n'est précisé (mais là, visiblement, c'est bien de la loi "usuelle" sur Z^n, c'est à dire l'addition dont il est question).
Et c'est pire pour la question 2 : "tout sous groupe de type fini est isomorphe à Z", c'est on ne peut plus clairement faux (Z/2Z,+) est un sous groupe (de (Z/2Z,+)) de type fini et n'est absolument pas isomorphe à (Z,+) (sans parler que de nouveau, le + du groupe (Z,+), on est obligé de le "deviner"). Et pareil pour la fin : "Q n'est pas de type fini" n'a aucun sens vu que Q tout seul (i.e. sans préciser quel est la loi considéré), ça risque pas d'être un groupe.