Ben314 a écrit: beagle a écrit:j'ai mis ceci comme preuve des dérives totalitaristes où tout devient prétexte à procès,
Ben justement, ce type de "connerie", ça me semble
archi infiniement beaucoup moins totalitaire que ce qu'on a décidé il n'y a pas si longtemps que ça, à savoir de tuer toutes les langues régionales.
Par contre, effectivement, concernant le fait que "c'est grotesque" (voir même "risible"), je suis d'accord.
Mais si tu va par exemple chercher toutes les lois qui ont été pondu (voire juste évoquées) en 1850 (au hasard complet) , tu en trouvera aussi un certain nombre de tout aussi "risible" (surtout aujourd'hui)
Sur les langues régionales, il faudrait un débat à part, mais tu ne peux pas me faire de procès an nom d'un laius sur la monoculture. Tu ne sais rien de ce que j'en pense, et je n'en sais rien moi-même d'ailleurs.
Quant à l'existence de trucs plus violents je ne vois pas en quoi cela excuse les trucs débiles qui s'empilent sur les différents droits de penser.
Quant à 1850 je m'en fiche, je pars du principe que les progressistes nous emmènent vers du progrès.Donc que cela soit pas terrible en 1950 ben c'est justement ce qui doit nous faire faire du mieux, pas faire du aussi pire parce que cela a toujours été ainsi.
Deux mots sur monoculturel. je ne suis pas sartrien du tout, mais il ya une phrase de sartre qui dit un truc genre: pour accepter la différence de l'autre il faut d'abord l'avoir considéré comme identique. Ce que je retraduits par ayons d'abord un commun et ensuite là-dessus viennent se greffer les différences. Ce qui serait la différence avec le multiculturel qui dit je suis d'abord ceci , d'abord cela, je suis d'abord différent et voyons maintenant ce que nous allons construire ensemble. Ben ce truc là cela se construit partout dans le monde par la loi d'un dictateur, ou le totalitarisme soft des lois qui s'empilent en France.
Ensuite et cela va ensemble, si on regarde comme le décrit raphael Glucksmann, loin de mes idées , mais ce qu'il dit dans son livre "les enfants du vide", c'est que l'individualisme consumériste nous emmène dans le mur. Ben oui cela ne fait un collectif, cela mène nulle part.Alors oui, si la vie n'a pas de sens, je donne à la vie le sens que je veux.Pas de leçons à recevoir, d'accord. Sauf que si le sens de ma vie c'est de me prendre pour un chien. Si je m'habille en chien et fait tout comme un chien, ben ce genre de comportement individuel ne fait pas de sens commun, et c'est une des raisons du retour aux religions anciennes comme je le disais précédemment. Et ce n'est pas pour me plaire non plus. Donc cette liberté que l'on rend incritiquable sous peine de procès, si c'est pour tenir ensuite grace à des lois antidiscriminations variées, ben…
Et pour monoculture, je rajouterai qu'il s'agit pour moi d'écologie des populations, au sens d'équilibre des populations.Or le monoculture que j'ai connu était à l'equilibre en étant ouvert. Ceux qui jouent les déséquilibres au nom de principes théoriques sont responsables des accidents à venir.
L'important est de savoir quoi faire lorsqu'il n' y a rien à faire.