Je vais y aller par petit bouts (i.e. je rallongerais au fur et à mesure).
(A) Le théorème d'algèbre linéaire dont je parle, il est totalement élémentaire et tu l'a obligatoirement vu.
Si tu as une application linéaire
de rang
, tu as (par définition)
donc il existe une base
de
que tu peut compléter en une base
de
.
Vu que, pour tout
, on a
, il existe
tel que
.
Posons aussi
et considérons une base
du noyau
.
SI on prend maintenant un
quelconque, vu que
il s'écrit (de façon unique)
où
et, comme
c'est que
s'écrit (de façon unique)
. Donc
est une base de
.
Ca signifie en particulier que
(*)
Mais ça signifie aussi que, dans les bases
de
et
de
, la matrice de
est (par construction)
.
(*) Et ça, tu l'a obligatoirement vu : ça fait parti des théorème "de base" de l'algèbre linéaire et c'est pour ça que je disait au début que le résultat en question, tu l'a forcément déjà vu. Mais c'est vrai que souvent, on ne mémorise que la partie du résultat qui parle des dimensions du noyau et de l'image et on "oublie" ce que ça dit en terme de matrices.
(B)
goupil59 a écrit:Soit
des ouverts et
de classe
. Soit
tel que
est de rang
. Alors, il existe un voisinage
de
dans
, un voisinage
de
dans
et deux difféomorphismes
tels que
.
Ca, c'est encore plus incohérent qu'avant : non seulement tu n'a pas réglé le "problème" consistant à voir qu'il n'y a aucune raison qu'il y ait des vecteurs de la forme (?,...?,0,...0) dans l'ensemble d'arrivé
de
, mais en plus ça n'a plus de sens vu qu'on sait pas du tout ce que représente les
là dedans. Tant qu'on avait que des
dans la formule, on pouvait considérer que la formule constituait un "abus de langage" (fréquent), c'est à dire que,
écrite correctement, elle aurait du être précédée d'un
, mais si tu met aussi des
sans préciser d'où ils sortent (ou comment ils sont quantifiés), ben là, c'est plus un simple "abus de langage" : c'est du "grand n'importe quoi".
Et s'il faut le comprendre sous la forme
alors non seulement ça reste faux (à cause du 1er argument çi dessus), mais même si c'était vrai, je pense que ça n'aurais aucun intérêt comme théorème vu le "peu" que ça dit (aucune méthode "calculatoire" expliquant comment on obtient les
partant des
)
(C)
goupil59 a écrit:Etape 1 : où
projection canonique.
On considère l'application
Sa différentielle est
Puisque
, par le théorème d'inversion locale, il existe un ouvert
contenant
et un difféo
tel que
(là, j'ai quand même un doute sur le fait que l'on ait bien ).
Et tu as raison (de douter) : la fonction
, elle envoie le vecteur
sur le vecteur
dont les premières
coordonnées sont celles de
et les dernières sont celles de
. Et comme ce vecteur, il y a aucune raison qu'il soit égal à
, la fonction
n'envoie sûrement pas un voisinage de
sur lui même (et donc sa bijection réciproque locale non plus)
Je pense que je vais m’arrêter là : le reste, c'est du même tonneau : les "idées", c'est évidement les bonnes (= utiliser le théorème d'inversion locale), mais par contre y'a la moitié des ensemble de départ ou d'arrivé dont il parle qui sont complètement faux et ces histoires de matrices en bloc, c'est évidement systématiquement "à permutation des bases prés" (voir l'exemple de mon premier post).
Sans parler du fait que, si tu n'écrit "que" ça :
avec
Sans aucune précision concernant les propriétés des sous matrices * ; ** et ***, c'est assez clair que ça va merder dans la suite vu que tu as uniquement traduit que le rang est
et pas qu'il est