Salut,
Je comprend pas trop ton truc :
Le théorème qui dit qu'en prenant une subdivision régulière et les points au milieu des subdivision, alors ça tend vers l'intégrale, il est bien sûr précédé de l'hypothèse "
Si f est Riemann-intégrable alors . . .".
Et normalement, on voit rapidement des contre-exemple montrant que l'unique fait que ça converge sur les subdivision régulières avec les points au milieu, ben ça suffit pas pour être Riemann-intégrable.
Sinon, si on prend les subdivisions régulières,
mais en prenant le max et le min sur chaque intervalle, là, oui, effectivement, c'est équivalent à faire la même chose sur des subdivisions quelconques dont le pas tend vers 0.
Sauf que, à mon avis, le gros intérêt d'accepter des subdivisions quelconques, c'est que lorsque tu met "bout à bout" des subdivision (de [a,b] et de [b,c]) quelconque (de pas <epsilon) alors le résultat est une subdivision de [a,c] alors qu'avec uniquement des subdivision régulières, ça marche pas (une subdivision régulière de [0,1] en
sous-intervales suivie d'une subdivision régulière de [1,\sqrt{2}] en
intervalle ne fera jamais une subdivision régulière de [0,racine(2)].
Bilan, ça serait archi chiant à démontrer que
alors qu'avec des subdivision quelconques, c'est une évidence. (et à mon avis, il y a pas mal d'autre trucs qui serait bien plus gonflant à démontrer si on n'acceptait que les subdivisions régulières dans la définition)
Enfin, bref, la classe des subdivision quelconques et bien plus simple à manipuler que celle des subdivision régulières.