on appelle 0 le plus petit élément et on définit par récurrence l'addition, la multiplication
on démontre le "principe de récurrence" (si une partie contient 0 et le successeur de chacun de ses éléments, c'est l'ensemble tout entier)
La démo du principe de récurrence est la base de tout ce qu'on fait, c'est le point clé pour moi. Deux façon différentes de construire un nombre doivent aboutir au même nombre.
Avec seulement le successeur "s", une addition s'écrit :
sss0 + ss0=sssss0
et
ssssssssssssssssssssssssss0 * sssssssssssss0 vaut combien ?
On voit bien que c'est la façon académique, mais pour tant pas celle employable en primaire et les nombres n'ont encore aucune écriture pratique. On ne crée pas N, mais un ensemble isomorphe (un ensemble infini, minoré par 0, totalement ordonné...). Reste à démontrer l'isomorphisme avec la numération employée ou les numérations employables.
Mon défit personnel était , à partir d'une écriture des nombres datant d'avant JC, au niveau de quelqu'un d'avant JC de lui faire une construction tout aussi rigoureuse (c'est de l’épistémologie).
Je partais donc de I, son successeur est II...
Avec le regroupement 5 par ou par 10 arrivait aussi l'alphabet (ie les sigles à utiliser, les règles de regroupement et la composition) et la notion de "aussi grand qu'on veut" en étendant l'alphabet.
Puis seulement arrivait le 0.
La construction suivait assez le système scolaire actuel.