Voici un parallèle étonnant entre la théorie de la matière noire et les travaux de Dolores Cannon en hypnothérapie.
Matière noireVoir la partie consacrée à la matière noire dans le documentaire
Au cœur de la Voie Lactée, de 53:00 à 1:10:00. Voici quelques phrases tirées de cette vidéo :
"Cette matière noire ne fait pas qu’assurer la cohésion des galaxies comme la nôtre. Les astronomes pensent maintenant qu’elle unit la Voie Lactée et des milliards d’autres galaxies en une structure extraordinaire."
"En remontant le temps sur des milliards d’années, les astronomes voient l’univers fourmillier de galaxies. Et ce qui semble extraordinaire c’est que ces galaxies ne sont pas dispersées au hasard dans l’espace, elles se regroupent le long de filaments pour former un gigantesque réseau cosmique."
"Il fallait [à l’origine de l’univers] une source supplémentaire de force gravitationnelle pour amplifier ces ondulations et leur permettre de former les galaxies telles que nous les connaissons aujourd’hui. Cette gravitation supplémentaire sera apportée par la matière noire."
"C’est la première matière noire qui va former la structure. La matière ordinaire apparaîtra ensuite. A ce stade elle est composée d’hydrogène et d’hélium, qui tombent au centre des halos de matière noire en formation et deviendront à terme des galaxies. Si ces hypothèses sont justes, le lien entre ces ondulations infimes dans l’univers naissant et le grand réseau cosmique qui remplit aujourd’hui l’espace, est la matière noire."
Une simulation de la structure de la matière noire, réalisée grâce au plus puissant ordinateur de la Nasa (équipé de 56320 processeurs), fait apparaître un réseau, baptisé bolchoï (grand en russe), apparenté à un réseau neuronal. Toutes les galaxies sont disposées le long des filaments de matière noire, et leur distribution dans l’univers correspond parfaitement au réseau invisible bolchoï tel que modélisé par le superordinateur.
Dolores CannonDolores Cannon (1931-2014) était une hypnothérapeute américaine de renommée mondiale, qui se définissait elle-même en utilisant le mot anglais
regressionist, lequel désigne une personne spécialisée dans la pratique de la régression hypnotique vers des vies antérieures, à des fins thérapeutiques ou historiques. Elle amenait ses patients dans l’état de transe le plus profond, dit transe somnambulique, depuis lequel ils revivaient comme s’ils y étaient des épisodes de leurs vies antérieures, qu’ils décrivaient et que Dolores enregistrait. Il faut noter que la région sollicitée de leur conscience était beaucoup plus profonde que la conscience de veille, et qu’ils ne conservaient aucun souvenir de cette expérience à leur réveil. Les récits de ses patients forment le contenu des 17 livres que Dolores a écrits.
C’est là que la magie s’opère. Au cours de l’une des régressions, son patient a parlé de la nature de Dieu en des termes si éloignés des croyances de Dolores que cette description l’a dérangée. Elle a tenté tout au long de la scéance de lui faire dire que Dieu est tel qu’elle le conçoit, mais sans succès. Elle a rapporté cet échange dans son livre "Between death and life" (1993). Le voici. Je dois préciser que le patient revit une époque où il était désincarné (c’est-à-dire pour nous, mort, entre deux incarnations, d’où le titre du livre). D désigne Dolores et S le sujet (ou patient) :
S : Nous vous demanderons d’essayer de visualiser les explications que voici : dans toute la Création, depuis les bords de chaque univers jusqu’à leur centre et inversement, existe une force, une structure invisible qui maintient toutes choses ensemble. Une image serait celle de l’armature en acier coulée dans le béton pour le maintenir et le renforcer, et qui bien sûr n’est pas visible. Êtes-vous familière de ces choses-là ?
D :
Oui, je comprends ce que vous voulez dire.S : Ceci est le concept de Dieu. Il représente en quelque sorte ces barres de renforcement qui retiennent le Tout, invisibles mais bien là. Si elles venaient à être retirées alors une destruction totale s’ensuivrait. Dans votre monde ce Dieu a été personnalisé. Je suis en train d’observer la structure de l’univers.
D :
Que voyez-vous ?S : Je ne suis pas sûr que le langage soit suffisant. Je vois une plage du spectre que vous ne pouvez pas voir avec vos yeux. Je vois l’apparence et les couleurs des rayons cosmiques que vous ne voyez pas. Je peux regarder au cœur des planètes et voir le réseau scintillant, l’entrelacs des atomes qui les soutient. C’est puissant et magnifique. L’étroite bande de fréquences que vous pouvez voir avec vos yeux est composée de couleurs différentes, tout comme l’est la bande plus large que vous ne voyez pas, jusqu’à atteindre la bande que l’on observe en l’écoutant, dont je perçois également les couleurs et qui appartient au même spectre électromagnétique.
D :
Voulez-vous dire que les fréquences audibles sont également colorées ?S : Oui. Le son est beaucoup plus lent que ce que vous appelez la lumière. Mais tout est vibration et énergie, et je peux observer tout cela, les fréquences que vous associez à la lumière et celles qui s’étendent au-delà. Il est impossible de les décrire. C’est vraiment très beau, un peu comme une aurore boréale. Imaginez l’univers empli d’aurores boréales interconnectées et de diverses couleurs. Des couches d’énergie et de couleurs interagissent et s’altèrent mutuellement, provoquant des fluctuations et des changements. C’est extrêmement complexe.
D :
Pour nous l’espace est noir et vide. Dites-vous qu’il est en réalité plein de couleurs et d’énergie ?S : Oui ! Des vibrations, des couleurs, de l’énergie qui traverse tout. Le fait qu’une planète soit là en train de tourner autour du soleil ne signifie pas qu’elle bloque l’énergie ou en soit enveloppée, elle est simplement traversée. Tous les univers sont connectés entre eux.
D :
Quelle est la source de toute cette énergie ?S : Elle a toujours été là. Je n’en connais pas vraiment la source. Peut-être qu’à une époque il s’est trouvé une source. Cette énergie est ce qui construit les univers, et lorsqu’ils arrivent à leur terme ils retournent à elle. Alors elle est de nouveau utilisée pour construire d’autres univers.
D :
Nous avons l’habitude de percevoir la lumière comme provenant d’une source, le soleil par exemple. Je me demande si cette énergie vient également de quelque part.S : Non. L’énergie est tout ce qui existe, et elle remplit tout. Tout est énergie. Être tout ce qui existe implique qu’elle est capable de former toutes les structures, une planète, une étoile, une pensée, un univers, etc.
D :
A quoi associez-vous le concept de "tout ce qui existe" ?S : (Soupir). C’est beaucoup trop vaste pour que moi-même je puisse le concevoir. Les seuls mots qui me viennent à l’esprit sont : tout ce qui est, depuis toujours, à jamais. Tout ce qui existe résulte de fluctuations de cette énergie.
D :
Je me demande si la notion de Dieu serait adaptée.S : Ce concept est plutôt étriqué, mais je crois qu’il est le mieux adapté à la portée limitée de votre esprit. Je n’essaie pas de vous dévaloriser, je constate simplement un fait. La vision la plus vaste que vous pourriez élaborer de Dieu resterait néanmoins bien étroite comparée à "tout ce qui est". Vous devez admettre que la plupart de vos contemporains nourrissent une vision particulièrement bornée de Dieu. C’est malheureux mais c’est ainsi. Ils sont trop effrayés pour s’ouvrir à leur potentiel.
D :
Je pensais simplement à ce qui préside à la création de l’univers et de tout ce qu’il contient. Ceci renvoie de nouveau à notre concept de Dieu.S : L’énergie est organisée, elle l’a toujours été. C’est sa structure profonde. De cette organisation résulte une Création ordonnée.
D :
C’est justement cet ordre qui pousse les gens à penser que la Création est dirigée par une intelligence.S : Non, elle se développe en accord avec la manière dont l’énergie est organisée, et avec ses fluctuations, lesquelles affectent les univers à toutes les échelles, de la plus grande à la plus petite. Vos physiciens n’en découvriront jamais les limites ; ils constatent que l’énergie se subdivise encore et encore, mais ils n’atteindront jamais la plus petite subdivision.
Fin de citation.
Ce qu'on nomme matière noire (ou matière transparente) et à quoi on attribue une masse gravitationnelle, la masse manquante, pourrait être une force qui représenterait la première approche, dans toute l'Histoire humaine, d'une vision novatrice de Dieu : une énergie colossale, éternelle, n'ayant pas de source puisque ayant toujours été là, et omniprésente parce que constituant tout ce qui existe. Définition qui se rapproche étonnamment de celle des religions, mais dénuée de dogmes, de croyances et d’anthropomorphisme, et surtout plus acceptable aux yeux de la science.