Je sais pas si c'est l'endroit pour en débattre, mais justement, mon opinion personnelle, c'est que si on avait pas un truc qui s'appelle "l'académie Française" qui nous "pond" que cuissot ça ne s'écrit pas pareil selon que c'est du veau ou du sanglier, on en serait pas là où on en est. Et je crois pas qu'un tel truc qui "fixe" la langue (et j'aurais envie d'écrire qui "fige"...) existe dans un autre pays.
Pour te donner un exemple caricatural, en 1945 les américains débarquent en Normandie avec dans leur poche de la "gomme à mâcher" (Chewing-gum) et il faut attendre je sais plus quand (récent) pour que la fameuse académie essaye d'imposer qu'en Français, ça va s'appeler un "mâchouillon" (orthographe à vérifier...) Non seulement le mot est passablement ridicule, mais il apparaît bien évidement beaucoup trop tard par rapport à l'apparition de l'objet en question et en plus (surtout) cette appellation n'est (a la date de sa parution) absolument pas usité par quiconque en France.
Enfin bref, j'ai tendance à considérer qu'avec cette façon là de fonctionner, le Français de France (et pas celui des Québéquois) et pas loin d'être une langue morte (dans le sens qu'elle n'évolue quasiment plus)
Au Québec, quand un nouvel objet/concept apparaît,
immédiatement il y a des "défenseurs de la langue française"
dans la branche concerné qui inventent un nouveau mot AVANT que le truc en question ne fasse son apparition dans le grand public.
Alors qu'en France, il faut attendre des années pour que, éventuellement, des types pas du tout dans le domaine concerné se penche sur la question et lorsqu'ils le font, quasi systématiquement, c'est que le truc en question est déjà rentré dans le "grand public"...