Oui, ces demi-crochets semblent être une notation récente, je trouve ça très pratique : si le crochet est en bas, c'est le plus grand minorant entier ("floor"), donc la partie entière, et si le crochet est en haut, c'est le plus petit majorant entier ("ceiling").
À mon avis, plutôt que de chercher à se lancer dans les méthodes de calcul d'intégrales, il faudrait d'abord d'étudier la fonction à intégrer. Par exemple on voit qu'en 1 il y a un infini, il faut donc déjà vérifier que l'intégrale a un sens en 1 (facile, ça tend vers zéro). Ensuite, si j'avais le courage, j'essaierais d'écrire cette fonction comme une fonction en escaliers, ainsi l'intégrale devient une série.
(En gros, la fonction à intégrer, s'il n'y avait pas de partie entière, varierait continûment de 1 à 0. À cause de la partie entière, elle prend les valeurs 1/1, 1/2, 1/3, 1/4 et ainsi de suite. Il faut juste calculer la largeur des intervalles où elle est constante.)
Par exemple, si j'appelle f la fonction
)
, dont la partie entière vaut 1, puis 2, puis 3 etc. jusqu'à l'infini :
 \in [n, n+1[)
(et donc sa partie entière vaut n, du coup on intègre 1/n) lorsque :
 \geq n)
et
 < n+1)
,
c'est-à-dire :

et

Donc la fonction à intégrer vaut 1/n sur un intervalle de largeur

.
On en déduit que l'intégrale est égale à

(largeur de l'intervalle multipliée par la valeur de la fonction à intégrer). La somme des largeurs des intervalles fait bien 1, c'est bon signe. Maintenant, je ne sais pas si c'est facile de calculer cette série.