Bonjour,
Ma passion s'exerce sur la physique théorique et l'astrophysique, dans ce cadre et étant doté d'une imagination qui, comme vous allez le constater, est un peu fertile, j'ai imaginé un modèle de géométrie spatiale qui hélas dépasse mes compétences en la matière.
Il ne s'agit pas de prétendre quoi que ce soit, ce modèle a peu de chance d'être le bon, mais d'une part cela m'agace de ne pas le maîtriser et d'autre part cela me semble constituer un bon exercice mental qui devrait pouvoir vous amuser.
Dans ce modèle de géométrie, deux critères importants : Le vide n'existe pas et il n'existe qu'une seule particule universelle.
Pour fonctionner cette particule doit être relativiste pour que des différences apparaissent entre les particules et quantique.
Tout tient dans la manière de définir la particule élémentaire :
Plaçons-nous en tant qu'observateur extérieur et considérons une portion d'espace, ce volume d'espace peut être défini au sens mathématique classique d'un espace, un espace donné constitué d'une ensemble de points, et dans ce volume donné des points il y en a une infinité car ils n'ont pas de dimension.
Dans ce modèle ces points sont nos particules élémentaires !
Le truc consiste à dire que nous sommes un assemblage de ces particules et donc en avons un point de vue intérieur et non extérieur, c'est ce changement de point de vue qui est à la base de ce modèle cosmologique en dotant les particules de leur caractère quantique.
Il n'y a pas d'éther, c'est-à-dire pas de référentiel suspendu dans le vide pour fixer les positions et dire ceci mesure tant, les particules sont leur propre référentiel et de leur point de vue elles mesurent : 1 (une fois elles-même), une mesure d'espace à laquelle s'associe une mesure de temps : 1
Cela permet de les comparer, elles sont relativistes et donc peuvent acquérir des potentiels qui les feront paraitre plus ou moins grande selon le point de vue.
Dans le point de vue extérieur on choisi un espace fini dans lequel il y a une infinité de points tandis que dans le second cas du point de vue "intérieur" on donne une dimension aux particules et c'est l'espace précédemment choisi que est infini.
Les particules nous apparaissent comme ayant une dimension mais fondamentalement elles ne sont quand même qu'un point sans dimension et indivisible, ce sont des quantas.
A partir de cela la comparaison des particules les unes avec les autres donne des choses vraiment intéressantes :
Plaçons-nous du point de vue d'une particule, sa mesure vaut 1 et la mesure de l'écoulement du temps vaut 1, elle est un quantum d'espace-temps (quantum d'espace et de temps).
Qu'est un quantum de temps ?
Pour figurer cela imaginons une pendule dont l'aiguille des secondes fait des bonds de seconde en seconde au lieu d'avancer régulièrement, elle ne connait que les secondes et ne différencie pas ce qu'il y a entre.
Cette particule en observe une autre qui lui parait avoir un potentiel d'un demi, mais elle ne voit pas les demis elle vit sa vie sur la base d'un quantum d'une seconde et tous les évènements qui se sont déroulé dans ce quantum lui sembleront simultanés. En combinant quantum de temps et d'espace elle verra la dite particule simultanément en deux positions différentes.
Pour un certain nombre d'expériences sur la mécanique quantique on nous dit "c'est comme si la particule se trouvait en plusieurs lieux différents en même temps", ce modèle répond "elle y est vraiment". Ce n'est plus une probabilité de présence mais une présence réelle pour une part prévisible.
D'après ce modèle en combinant le caractère quantique des particules à ce mécanisme de diffraction spatiale on doit pouvoir expliquer les surprenantes propriétés de la mécanique quantique.
toujours de notre particule référence observons maintenant une autre particule qui aurait un potentiel (vue depuis notre particule) de 2 au lieu de un demi comme précédemment. Cette fois il faut deux de nos quantas de temps pour percevoir la particule en entier, en un quantum on ne la perçoit que partiellement, elle existe et a un effet que l'on peut mesurer en terme d'énergie mais on ne peut jamais réellement la percevoir, cela nous renseigne sur la nature de ce que nous appelons "vide".
Dans ce modèle si nous le percevons comme vide ce n'est qu'une question de point de vue.
Avec un vide consistant et actif, intuitivement on sent qu'on va pouvoir mieux interpréter matière noire et énergie sombre, un point sur lequel je peux débattre longtemps, bien trop pour que je m'y étende ici.
On peut résoudre le paradoxe des jumeaux de Langevin, le problème est de pouvoir dire un tel est en mouvement et untel est immobile, c'est un problème de référentiel, or, si le vide ne l'est pas mais est consistant il fait un excellent référentiel (reste néanmoins à bien en comprendre les caractéristiques). On y arrive de façon détournée en passant par la RG mais ici la description se veut plus précise.
On peut ré-interpréter la RR de manière à résoudre tous les paradoxes liés aux contractions d'espace comme l'histoire du train dans le tunnel (http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_du_train) :
On nous dit qu'un observateur fixe regardant passer un objet en vitesse relativiste le verra contracté dans le sens du mouvement, on nous dit aussi que l'objet en déplacement effectue son mouvement sur une distance contractée mais cette contraction là n'est pas perçue par l'observateur fixe.
Imaginons un écran de cinéma et un film qui montre une voiture se déplaçant dans un paysage de campagne, ce serait comme contracter l'image de la voiture mais pas celle de l'image, des parties du décor deviendraient apparents d'où les paradoxes, mais si on contracte aussi le fond alors c'est une partie de l'écran qui n'est plus couverte par une image ce qui n'est pas mieux comme paradoxe, c'est comme dire que l'observateur fixe voit l'objet en déplacement se déplacer sur une distance contracté mais arriver quand même au bout de la distance non contractée ce qui parait impossible.
A moins .... d'en mettre plusieurs !
Revenons à notre écran de cinéma, puisque l'image ne couvre plus qu'une partie de l'écran pour le couvrir en entier il suffit de répéter l'image, on a une image diffractée.
Cette manière d'aborder la relativité supprime tous les paradoxes précédents implique d'accepter qu'un objet puisse se trouver en plusieurs lieux en même temps, or dans le cadre de ce modèle cela est possible à l'échelle d'une particule. Nous avons donc des particules naturellement diffractées au repos et tout mouvement qui lui sera appliqué aura un impact sur les paramètres de cette diffraction.
J'ai aussi trouvé à s'amuser avec E=mc² de manière à donner un début de sens à la masse et l'énergie de même que le lien qui les unissent.
Quelle unité pour l'énergie ? le kg.m².s-² ! Un peu barbare, non ?
Ce qui serait pratique serait de tout exprimer dans une relation espace à temps, soit pour l'énergie des m/s et pour la masse des s/m, et justement le mécanisme de diffraction décrit ici nous permet de les faire apparaître : selon que l'on regarde des particules massiques ou du vide énergétique on voit dans un sens la même particule apparaître plusieurs fois au cours d'un seul quantum de temps (s/m), tandis que dans l'autre sens c'est l'inverse il faut plusieurs quantas de temps pour voir un seul quantum d'espace (m/s)
Je vais me forcer à m'arrêter là sinon demain j'y suis encore, j'espère arriver à faire chauffer quelques neurones !
Merci pour votre attention, tierri.
