Il existe des fonctions admettant des développement de Taylor à l'ordre n, mais qui ne sont pas n fois différentiable.
Exemple:
f: R->R
x->x^3.sin(1/x)
admet un développement de Taylor à l'ordre 2 mais n'est pas deux fois différentiable.
Ma question est:
Peut-on tout de même dire quelque chose sur la différentiabilité d'une fonction simplement à partir du fait qu'elle admette un développement de Taylor à l'ordre n?
Par exemple, à défaut de pouvoir conclure qu'elle est n fois différentiable, peut-on au moins conclure qu'elle l'est (n-1) fois?
Je voudrais pouvoir me servir si possible de cela pour résoudre le problème:
Je m'intéresse à la différentiabilité d'une fonction continue et homogène d'ordre k:
f(l.x)=l^k . f(x)
On voit facilement qu'un telle fonction admet un développement de Taylor à l'ordre (k-1) dont tous les termes (sauf le reste) sont nuls. Ne puis-je pas en conclure quelque chose sur la différentiabilité de cette fonction?