OrsayMPI a écrit:- Est - il possible d'avoir la dimension de l'ensemble de départ d'une application linéaire plus petite que la dimension de l'ensemble d'arrivé ? ( D'après le théorème du rang non mais bon je vois pas ce qui nous l'interdirait )
- Pour qu'une application linéaire soit injective, il faut forcément qu'il s'agisse d'un endomorphisme non ? Sinon Dim( Ker f ) est nécessairement non nul d'après le théorème du rang ( dans le cas où la dim de l'ensemble de départ est strictement plus grande que celle de l'ensemble d'arrivée )
Pour la question 1),
si tu n'as pas dans les hypothèse que f est surjective, l'e.v. d'arrivé, il peut être aussi gros que tu veut. Par exemple, l'application de K->K^n ; x->(x,0,0,0...,0) c'est évidement linéaire (et évidement non surjectif !)
pour la question 2), non : être injectif/surjectif/bijectif, non seulement ça veut dire quelque chose pour n'importe quelle application de A->B (A et B quelconques) mais en plus c'est toujours utile...
Par exemple, lorsque tu "compte" les élèves de la classe, tu créé une fonction qui, à chaque entier 1,2,3,...,n associe un élève de la classe.
Si tu t'est pas gourré en comptant, c'est une bijection de l'ensemble {1..n} (où n est le nombre d'élèves) sur l'ensemble des élèves.
Si tu t'es gourré, c'est que :
- Soit c'est pas surjectif, ce qui veut dire que tu as oublié de compter un élève.
- Soit c'est pas injectif et ça veut dire qu'il y a un élève que tu as compté (au moins) deux fois.
Si tu les a compté une et exactement une fois chacun, c'est bon : c'est bijectif (et n est bien le nombre d'élèves de la classe)
Pour moi, c'est cet exemple débile qui explique le mieux l'intérêt des notions injectives/surjectives/bijectives.
(et les ensembles {1...n} et l'ensembles des élève de la classe, c'est pas franchement des "espaces vectoriels...)