La thèse de Feynman
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par cesar » 05 Aoû 2007, 12:55
disons que sur un tas de papier qui sort d'une imprimante, je n'aurais aucun scrupule à faire des anotations, alors que sur un "vrai" livre.... les seuls graphitis que je me permette sur un livre sont pour corriger une faute d'orthographe ou bien une formule erronnée, afin que le prochain qui la lira ne trebuche pas dessus...mais parles nous de la these de Feymann, c'est plus interessant que ce que je fais sur les livres...
par Dominique Lefebvre » 30 Aoû 2007, 18:56
J'exhume ce "vieux" fil, parce que la MQ réapparait, tel le monstre du Loch Ness..
Il se trouve que la thèse de Feynman fixe les bases de l'électrodynamique quantique (EDQ)!
Brossons le tableau : Princeton dans les annèes 40 (sa thèse date de 42). Son directeur de thèse : John Wheeler. Dans ces années Feynman s'interroge sur l'interaction d'une particule avec son propre champ. Il y a de quoi, la théorie en vigueur à l'époque disait qu'un électron ponctuel verrait sa masse devenir infinie!
Les théories MQ en vigueur (Heisenberg, Schrödinger, Dirac, etc.) utilisaient toutes des analogies mécaniques qui mettaient en oeuvre l'opérateur hamiltonien.
Pour sortir de l'impasse, Feynman a décidé d'utiliser le principe de moindre action, sans hamiltonien (c'est un peu compliqué, mais l'hamiltonien était en partie responsable du pb).
La thèse de Feyman construit cette nouvelle théorie de l'électrodynamique quantique. Elle est composée de 3 parties.
La première retrace le problème, et fixe les grandes lignes de l'application du principe de moindre action à l'étude de l'EDQ.
La deuxième partie est très mathématique :il développe la théorie des fonctionnelles et des dérivées fonctionnelles. Bof !
La troisième est la plus intéressante parce qu'il présente sa nouvelle formulation de la MQ, son extension relativiste et la quantification du champ électromagnétique. C'est un morceau de physique sublime!
En bref donc, cette lecture nous fait découvrir:
- une utilisation poussée du principe de moindre action, un peu délaissé par l'enseignement de la physique en France,
- une approche des opérateurs lagrangien et hamiltonien et de leur utilisation en mécanique
- un visage très particulier de la MQ (approche par la mécanique analytique classique).
Le bouquin reprend aussi un article de 1948 "Approche espace-temps de la MQ non-relativiste" qui vaut le détour. Il analyse et fait converger l'approche ondulatoire de Schrödinger et l'approche matricielle de Heisenberg, pour aboutir à une troisième approche, la sienne! La lecture de cet article pourrait éclairer le débat sur le fil de Schrödinger...
Il se trouve que la thèse de Feynman fixe les bases de l'électrodynamique quantique (EDQ)!
Brossons le tableau : Princeton dans les annèes 40 (sa thèse date de 42). Son directeur de thèse : John Wheeler. Dans ces années Feynman s'interroge sur l'interaction d'une particule avec son propre champ. Il y a de quoi, la théorie en vigueur à l'époque disait qu'un électron ponctuel verrait sa masse devenir infinie!
Les théories MQ en vigueur (Heisenberg, Schrödinger, Dirac, etc.) utilisaient toutes des analogies mécaniques qui mettaient en oeuvre l'opérateur hamiltonien.
Pour sortir de l'impasse, Feynman a décidé d'utiliser le principe de moindre action, sans hamiltonien (c'est un peu compliqué, mais l'hamiltonien était en partie responsable du pb).
La thèse de Feyman construit cette nouvelle théorie de l'électrodynamique quantique. Elle est composée de 3 parties.
La première retrace le problème, et fixe les grandes lignes de l'application du principe de moindre action à l'étude de l'EDQ.
La deuxième partie est très mathématique :il développe la théorie des fonctionnelles et des dérivées fonctionnelles. Bof !
La troisième est la plus intéressante parce qu'il présente sa nouvelle formulation de la MQ, son extension relativiste et la quantification du champ électromagnétique. C'est un morceau de physique sublime!
En bref donc, cette lecture nous fait découvrir:
- une utilisation poussée du principe de moindre action, un peu délaissé par l'enseignement de la physique en France,
- une approche des opérateurs lagrangien et hamiltonien et de leur utilisation en mécanique
- un visage très particulier de la MQ (approche par la mécanique analytique classique).
Le bouquin reprend aussi un article de 1948 "Approche espace-temps de la MQ non-relativiste" qui vaut le détour. Il analyse et fait converger l'approche ondulatoire de Schrödinger et l'approche matricielle de Heisenberg, pour aboutir à une troisième approche, la sienne! La lecture de cet article pourrait éclairer le débat sur le fil de Schrödinger...
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