Skullkid a écrit:Je n'y connais quasiment rien en relativité générale, mais ça m'étonnerait beaucoup qu'elle ne respecte pas ce principe. Tu as une source ?
Black Jack a écrit:Et qui dit "matière" dit "énergie", voila peut être ce qui a fait dire dans un message précédent que la RG ne respecte pas le principe de conservation de l'énergie.
Mathusalem a écrit:Mais alors j'ai du mal a concevoir ce qui est vrai selon toi.
BlackJack a écrit:Si on observe l'expansion de l'Univers, elle est plus "rapide" que ce que prévoit la RG.
Une théorie avance alors la présence de "matière sombre" ou "matière noire" pour tenter d'expliquer le phénomène observé.
Jean Vladimir Térémetz a écrit:Bonjour
Je remue le couteau dans la plaie, mais ce n'est vraiment pas par pure méchanceté. D'ailleurs dites-vous bien que vous êtes des Mathématiciens et que vous n'avez rien à faire de la physique.
Page 15 de http://www.liberes-des-mathematiques-savoir-enfin-ce-qu-est-l-univers.net :
De la nuisance des mathématiques dans la recherche
Si les mathématiques, ces abstraits outils, nous sont utiles pour contrer, circonvenir et manipuler cet univers le moins péniblement possible; pour comprendre, pour voir, ce quest réellement, concrètement ce dernier, qui nest en rien abstrait, ils ne nous sont pas inutiles, ils nous sont nuisibles, faisant de nous des aveugles.
Ainsi aujourdhui, complètement perdus dans abstractions, fictions, aberrations mathématiques, on croit en lexistence de photons, qui nexistent pas, et lon ignore toujours ce quest la lumière; on croit en lexistence de gravitons, qui nexistent pas, et lon ignore toujours ce quest la gravitation; on croit en lexistence délectrons, qui nexistent pas, et lon ignore toujours ce quest lélectricité; on croit avoir à faire à Effet Doppler alors que lon na à faire quà altérations de rayonnements et que bien évidemment il ny a jamais eu dautres Big Bang que A ou H, dautre Expansion que lignorance de certaines têtes (qui le reconnaissent delles-mêmes, ne cessant de répèter Plus nous en savons, moins nous en savons) et dautres Trous Noirs, pour le moment*, que lintérieur de ces mêmes têtes, qui énoncent Principe dIncertitude et Théorie dIndétermination, neffectuant jamais leurs recherches quà laveuglette et par tâtonnements, sans jamais savoir ce quest réellement, concrètement ce quelles ont pu observer, systématiquement préoccupées qu elles sont dy coller tant bien que mal abstractions numériques et équationnelles.
Elles ne manquèrent pourtant pas de mises en garde, telle celle de Jean dAlembert par exemple, au XVIIIe siècle : Trouver dabord les Principes et y appliquer ensuite le calcul, voilà deux démarches quil ne faut pas intervertir. Et les mathématiciens modernes nont pas été assez attentifs sur ce point. Cest le désir de faire usage du calcul qui les dirige dans la recherche des Principes, alors quils devraient dabord chercher les Principes pour eux-mêmes sans chercher davance à les plier de force au calcul. Les mathématiques, qui ne doivent quobéir à la Physique, lui commandent !.
Jean dAlembert, homme de Sciences et de Lettres, neut en mathématiques mêmes, rien à apprendre de ces mathématiciens modernes et leur apprît. Malheureusement, pas plus que dautres avant comme après lui, il ne réussît à leurs faire admettre que les mathématiques ne devaient quobéir à la Physique, et le désir de faire usage du calcul ne cessant plus de diriger la recherche des Principes, nous navons pu savoir, en 1900, ce que pouvaient être les atomes, que nous exposait donc cette année là Clémence Royer dans lintroduction de son ouvrage La constitution du monde en se plaçant sous légide de Démocrite. Et huit ans plus tard, ne cherchant finalement plus même à plier de force les Principes au calcul, mais se désintéressant carrément des Principes pour ne plus sintéresser quau calcul, ces mathématiciens se mirent définitivement dans lincapacité de découvrir ce quétait cet univers.
Bien cordialement tout de même J V T
Savoir enfin ce qu'est réellement, concrètement l'univers, comment il fonctionne et ce que nous avons à y faire
Skullkid a écrit: ... ce n'est pas une violation du principe de conservation de l'énergie. La RG, en s'appuyant sur certains principes (dont j'imagine la conservation de l'énergie) prévoit une expansion à telle vitesse, et on en observe une plus rapide. Ça ne veut pas dire que la RG viole le principe, ça veut soit dire qu'elle est imparfaite, qu'elle ne prévoit pas tout, ou alors que c'est nous qui ne mettons pas tous les termes qu'il faut dans les équations...
damery a écrit:Oui c'est bien du redshift dont je parle, et je ne dois pas m'exprimer rigoureusement car je voulais souligner que c'est du au fait que c'est l'expansion qui peut amener à penser que la conservation n'est pas respectée en écrivant "la condition pour le principe de la consevation de l'énergie est que les équations sont indépendantes du choix de l'origine du temps, ce qui en Rg ne fonctionne pas me semble-t-il puisque l'expansion de la métrique ne la respecte pas (...la condition...)", sinon je pense que le problème est dans la définition de "l'énergie d'un système" quand cela doit s'appliquer à l'univers(non, je botte pas en touche... :lol3:)ce que je pense avoir compris c'est que ce n'est pas aussi trivial qu'en physique "habituelle", et qu'il existe de nombreuses situations en RG où l'on ne peut tout simplement pas donner un sens à une expression telle que "l'énergie du système". Parfois, la seule chose que l'on peut définir c'est le tenseur énergie-impulsion du système, la possibilité de l'existence d'une "énergie" nécessitant certaines symétries. Dans ce cadre, sachant que déja la RG remet en cause pas mal d'autres notions usuelles (en tous cas dès que la physique n'est plus locale) il est donc tout à fait normal que l'énergie ne soit pas conservée de manière générale [difficile de conserver un truc qu'on peut même pas définir ].Ensuite l'énergie reste localement conservée,donc aucune remise en cause de la physique "usuelle".
damery a écrit:Un autre exemple est les fluctuations quantique du "vide", l'énergie totale est conservée en moyenne (temporelle). Mais la mecanique quantique autorise localement (dans le temps) de legères fluctuations. Une violation à la conservation de l'energie, , est permise si elle est produite pour duree qui n'excede pas hbar/delta E(désolé moi et latex... :hein: ).
switch_df a écrit:Mon idée, qui peut bien être complètement fausse, c'est de se dire que le CMB nous donne un référentiel particulier sur lequel tout le monde s'accorde dans l'univers (en effet, on peut mesurer à quelle vitesse la terre bouge dans le CMB). Ainsi on a dans les main un référentiel absolu pour tous les observateurs de l'univers.
Skullkid a écrit:Cela dit c'est sans doute du pinaillage de ma part, et en vrai tu voulais dire que le référentiel du fonds diffus est un référentiel privilégié, adapté, pour l'étude de l'univers dans sa totalité (corrige-moi si je me trompe).
Skullkid a écrit:Est-ce que tu sais s'il y a modèles (et s'ils sont pertinents ou non) qui parlent de quelque chose comme "l'énergie de l'expansion de l'univers" ?
Skullkid a écrit:l'énergie perdue par le fonds diffus soit en quelque sorte utilisée pour l'expansion
switch_df a écrit:C'est justement la que c'est marrant. On construit la RG de telle manière que la Lagrangian soit invariant sous changement de référentiel quelconque et donc on s'attend à ne pas pouvoir trouver un ref privilégié. Or, si on prend en compte quelques effets quantique on arrive à prédire le CMB à la bonne température qui fournit un ref privilégié à POSTERIORI. Ce qui est intéressant c'est qu'effectivement il n'y a pas de référentiel absolu au sens de Newton au moment ou l'on construit la théorie mais il émerge quand même un référentiel sur lequel tous les observateurs de l'univers peuvent s'accorder.
switch_df a écrit:J'aurais quelque chose à répondre sans pour autant que ça réponde vraiment à la remarque. Si l'on considère un univers totalement vide sans matière ni rayonnement alors il existe toujours des solutions aux équations qui prédisent un univers en expansion. La notion de transfert d'énergie n'a plus de sens vu qu'il n'y a rien dans l'univers.
Skullkid a écrit:Pour moi, le fait qu'il y ait des référentiels privilégiés associés à certains phénomènes n'est pas du tout étonnant.
Skullkid a écrit:Ok, intéressant ça... Mais est-ce qu'on peut donner un sens physique à l'expansion dans ce cas ? Puis quand tu dis rien dans l'univers, je suis pas d'accord puisque le vide c'est pas rien, et ce n'est de la matière ni du rayonnement.
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