josse34 a écrit:Bonjour.
Je suis confronté à un petit souci professionnel qui n'est absolument pas mon domaine (physique ou mathématique), merci de votre indulgence !
J'ai une couche à, disons 100°C, d'épaisseur 0,2mm, de Capacité thermique 677 J.kg-;)1.K-;)1, densité 2330 kg.m-;)3 et Conductivité thermique 148 W.m-;)1.K-;)1 .
Une seconde couche est apposée sur la premiere ayant les caractéristiques suivantes : épaisseur 0,46mm, de Capacité thermique 2090 J.kg-;)1.K-;)1, densité 960 kg.m-;)3 et Conductivité thermique 0.23 W.m-;)1.K-;)1 .
Une troisieme et derniere couche est apposée sur la seconde ayant les caractéristiques suivantes : épaisseur 4mm, de Capacité thermique 7500 J.kg-;)1.K-;)1, densité 2700 kg.m-;)3 et Conductivité thermique 1.06 W.m-;)1.K-;)1 .
Comment calculer simplement la température sur la face exterieure de cette troisieme couche? Quel est le résultat?
Mille merci et bonne journée!
Bonjour,
La température à l'extérieur de la 3ème couche va également compter, et éventuellement la question de savoir si le flux thermique qui s'échappe de l'ensemble change cette température.
La conductivité thermique permet de calculer facilement le flux :
Si la seconde couche est à 100°C d'un côté et à 30°C de l'autre, alors elle sera traversée par une énergie de 0,23x(100-30)/0,00046=35000 watt par mètre carré, un watt étant un joule par seconde. Tant que ce transfert d'énergie ne fait changer la température ni d'un côté ni de l'autre.
La température est une question plus complexe, car elle dépend de ce qu'il advient de cette énergie une fois transmise.
Si on prend un exemple extrême et improbable, que l'extérieur de la troisième couche n'ait aucun moyen d'évacuer ce flux thermique, alors les 3 couches finiront par se stabiliser à 100°C, et le transfert thermique s'arrêtera faute de gradient thermique.
A l'inverse, si la troisième couche est refroidie par un courant d'eau à 0°C, elle se stabilisera à une température beaucoup plus basse. Le gradient thermique restera fort, donc le transfert de chaleur continuera d'être très élevé, mais sans forcément signifier une température de la face extérieure très élevée, car cette énergie transmise à la surface pourra la quitter rapidement.