(l) Spinoza (l)

Quand Socrate rencontre Shakespear: discussions littéraires, langues étrangères, histoire ou géographie.
juju64
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(l) Spinoza (l)

par juju64 » 15 Nov 2006, 14:45

:hein:

" .. La puissance de l'homme est extrêmement limitée et surpassée par celle des causes extérieures ; nous n'avons donc pas un pouvoir absolu d'adapterà notre usage les choses extérieures. Nous supporterons , toutefois , d'une âme égale les événements contraires à ce qu'exige la considération de notre intérêt, si nous avons conscience de nous être acquittés de notre office, savons que notre puissance n'allait pas jusqu'à nous permettre de les éviter, et avons présente cette idée que nous sommes une partie de la Nature entière, dont nous suivons l'ordre. Si nous connaissons cela clairement et distinctement, cette partie de nous qui se définit par la connaissance claire, c'est à dire la partie la meilleure de nous, trouvera de là un plein contentement et s'efforcera de persévérer dans ce contentement. "

Voilà un joli texte de B. Spinoza, n'est-ce-pas ? :happy2:

J'ai plusieurs idées à dégager, celles des phrases :
- " nous n'avons .. extérieures "
- " Nous supporterons .. ordre "
- " Si nous connaissons .. contentement "

De plus, quelle est la thèse de l'auteur dans ce texte et de quelle manière, afin de démontrer cette thèse, se décompose le raisonnement de l'auteur ?

Toute aide sera la bienvenue. :id:

Merci (k)



anima
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par anima » 15 Nov 2006, 17:52

juju64 a écrit::hein:

" .. La puissance de l'homme est extrêmement limitée et surpassée par celle des causes extérieures ; nous n'avons donc pas un pouvoir absolu d'adapterà notre usage les choses extérieures. Nous supporterons , toutefois , d'une âme égale les événements contraires à ce qu'exige la considération de notre intérêt, si nous avons conscience de nous être acquittés de notre office, savons que notre puissance n'allait pas jusqu'à nous permettre de les éviter, et avons présente cette idée que nous sommes une partie de la Nature entière, dont nous suivons l'ordre. Si nous connaissons cela clairement et distinctement, cette partie de nous qui se définit par la connaissance claire, c'est à dire la partie la meilleure de nous, trouvera de là un plein contentement et s'efforcera de persévérer dans ce contentement. "

Voilà un joli texte de B. Spinoza, n'est-ce-pas ? :happy2:

J'ai plusieurs idées à dégager, celles des phrases :
- " nous n'avons .. extérieures "
- " Nous supporterons .. ordre "
- " Si nous connaissons .. contentement "

De plus, quelle est la thèse de l'auteur dans ce texte et de quelle manière, afin de démontrer cette thèse, se décompose le raisonnement de l'auteur ?

Toute aide sera la bienvenue. :id:

Merci (k)


On fait du Spinoza en France? :doh:
Première idée: on ne peut pas plier les choses extérieures à un usage défini par nous (les hommes)
Deuxième idée: Suivre l'ordre quand on est obligé de le suivre; nous faisons partie de la Nature.
Troisième idée et thèse: ton boulot :happy2:

juju64
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par juju64 » 15 Nov 2006, 17:57

Lol, ok, d'accord ! J'étais plus partie ds l'idée selon laquelle l'homme doit etre capable de comprendre qu'il n'est pas la cause de tous les événements extérieurs et s'il comprend cela il atteindra son plus grand désir à savoir le bonheur. Il est ainsi plus serein.

Je sais pas ..

J'ai trois principales phrases à retenir .
- " nous n'avons .. extérieures "
- " Nous supporterons .. ordre "
- " Si nous connaissons .. contentement "

:mur:

anima
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par anima » 15 Nov 2006, 18:15

juju64 a écrit:Lol, ok, d'accord ! J'étais plus partie ds l'idée selon laquelle l'homme doit etre capable de comprendre qu'il n'est pas la cause de tous les événements extérieurs et s'il comprend cela il atteindra son plus grand désir à savoir le bonheur. Il est ainsi plus serein.

Je sais pas ..

J'ai trois principales phrases à retenir .
- " nous n'avons .. extérieures "
- " Nous supporterons .. ordre "
- " Si nous connaissons .. contentement "

:mur:

Grosso modo, tu as la bonne thèse. Cependant, ce n'est pas une question de cause (en allant plus loin, malgré le fait que je n'ai jamais étudié Spinoza). C'est plus une question d'influence. La deuxième phrase le montre assez bien (après l'avoir décryptée)

juju64
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par juju64 » 15 Nov 2006, 18:23

Ok, merci anima ! J'viens de t'envoyer un mp , lol , je ne savais pas que le tien datait d'il y a un mois mais bon .. C'est quand même l'occasion de prendre mon adresse ;)

Bisous, et merci encore !

juju64
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par juju64 » 15 Nov 2006, 20:39

anima a écrit:On fait du Spinoza en France? :doh:
Première idée: on ne peut pas plier les choses extérieures à un usage défini par nous (les hommes)
Deuxième idée: Suivre l'ordre quand on est obligé de le suivre; nous faisons partie de la Nature.
Troisième idée et thèse: ton boulot :happy2:



Je ne comprend pas ces idées, pourrais-tu me les développer un tout petit peu plus ? Je ne vois pas ds quel sens il faut aller .

juju64
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par juju64 » 15 Nov 2006, 20:43

Il s'agit bien de l'idée des trois phrases dont j'ai parlé ?

 

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