par beagle » 28 Aoû 2012, 15:02
Je devais insérer ce texte avant le précédent,
il est plus dans la ligne des batailles idéologiques autour de l'histoire de France,
il s'agit de la décision d'annuler le musée de l'histoire de France voulu par Sarko,
les raisons:
"La décision d'Aurélie Filippetti "est justifiée par des arguments solides : un coût prohibitif pour une entreprise 'contestable idéologiquement' et datée dun point de vue scientifique puisquune vision archaïque et défensive de lhistoire nationale y est prônée", juge l'historien Vincent Duclert, auteur avec Isabelle Backouche de "Maison de l'histoire de France : enquête critique" (*). Même son de cloche du côté de son collègue Nicolas Offenstadt, professeur à ParisI Panthéon Sorbonne : "Ce que dit Aurélie Filippetti correspond à l'analyse de nombreux historiens critiques envers ce projet clairement idéologique qui devait accompagner l'offensive sarkozyste d'activation de 'l'identité nationale', de surcroit coûteux et mal ficelé. On peut se réjouir que la ministre ait été à l'écoute de propos fondés sur des analyses serrées des enjeux"."
Bien sur il s'agit d'idéologie contre idéologie,
celle au pouvoir a toujours plus raison que l'autre,
l'idéologie de gauche a aussi vocation à avoir raison
Mais c'est la mème ligne de bataille que pour l'enseignement de l'histoire.
Combattre les idées ratachées à la nation.
La France comme une page blanche, sans droit à l'histoire.
l'équation nation = nationalisme = fascisme = hitlérisme
sans crainte du ridicule des assoces antiracistes qui relèvent le danger d'une jeunesse aux lacets bleu-blanc-rouge du texte précédent.
Alors, pour lutter:
-déscolariser ses enfants?
-leur faire connaitre une autre histoire?
PS:il y a d'ailleurs un paradoxe à vouloir supprimer les éléments nationaux de l'histoire de France,
sauf ceux de la repentance,
qs les lois mémorielles sur l'esclavage, où on apprend aux enfants exclusivement la traite négrière blanche, mais pas les traites négrières africaines et musulmanes
qs la guerre d'Algérie où ne doivent ètre évoqués que les massacres français, mais où on n'insiste jamais sur les massacres du FLN
and so on ...
L'important est de savoir quoi faire lorsqu'il n' y a rien à faire.