Qu'en pensez-vous de cette partie??

Quand Socrate rencontre Shakespear: discussions littéraires, langues étrangères, histoire ou géographie.
Yuna29
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Qu'en pensez-vous de cette partie??

par Yuna29 » 06 Jan 2008, 20:55

Le texte soumis à notre étude est un extrait du roman de Balzac, La femme de trente ans, paru en 1832 qui est le récit de la vie d'une femme aux différents âges de sa vie et de l'évolution de ses sentiments à travers les drames qu'elle traverse. Ce passage descriptif se situe au dernier chapitre « La vieillesse d’une mère coupable », à ce moment là il ne reste plus qu’une fille, Moïna, Balzac brosse un portrait pathétique mais réaliste de Julie. L’auteur profite de cette description pour faire des retours en arrière. En quoi est-il pathétique et réaliste ? En quoi peut-on qualifier ce portrait de celui d’une femme coupable ? Nous étudierons dans un premier temps le caractère pathétique de ce portrait, détaillé et réaliste de la marquise, puis nous en dégagerons la dimension argumentative
Balzac brosse un portrait pathétique, et pourtant réaliste, de Julie d’Aiglemont, la marquise.
Il nous en propose d’abord les caractéristiques physiques, en insistant sur quelques détails significatifs témoignant de la vieillesse et de la douleur du personnage. Il ne s’attarde pas sur les différentes parties du corps de la marquise mais évoque simplement son visage « plissé », marqué par la douleur. C’est l’évocation de sa chevelure « blanchie » et de ses « cruelles émotions » à l’ouverture de la description qui créent un effet pathétique et place le décor. Sa vieillesse est rendue par la couleur de sa chevelure « jadis noire » qui « avait été blanchie », son « front flétri, ridé », son « ancien éclat », son visage devenu creux par la douleur qui s’est marqué sur le visage de cette femme brisée.
Sa douleur repose sur son caractère changé, « sa modestie changé en timidité », « l’habitude (…) de s’effacer devant sa fille », son sentiment d’infériorité face à sa fille marque un profond bouleversement sur son portrait moral, elle n’exprime pas sa douleur mais on l’a lit sur sa physionomie, « la nature de ses rides », « la manière dont son visage était plissé », « la pâleur de son regard endolori», ses « larmes qui, dévorées par le coeur, ne tombent jamais à terre » elle donne l’impression d’être de complexion triste, accablée et fait montre d’abnégation. La douleur a détruit sa vie.


Le texte ets dans mon autre topic.



 

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