Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 4

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ghirlandaio
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Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 4

par ghirlandaio » 14 Fév 2013, 10:58

Bonjour, bonsoir,
Pour vendredi, je dois présenter un extrait de Lorenzaccio de Musset à l'oral (qui va me permettre de remonter ma moyenne j'espère..)
Je n'ai jamais fait un oral et je ne sais pas si ce que je vais présenter est bon ou pas. Surtout la manière dont je dois présenter l'introduction, si j'ai oublié ou mit des éléments en trop...
Le développement me perturbe, j'ai du mal à interpréter. J'ai tout mit dans ces fichiers.
S'il vous plait, j'ai besoin de votre aide.
PS : Je n'ai pas le droit de changer les éléments du développement.
Merci d'avance pour votre aide.

L'extrait : http://up.sur-la-toile.com/i18hu
Le plan d'après la prof : http://up.sur-la-toile.com/i18hv
Ce que j'ai fait : http://up.sur-la-toile.com/i18hw

Je pense que l'introduction et la conclusion sont bons. Il me reste alors le développement.
J'ai refait le développement, mais j'ignore si le problème est le manque d'explications de ma part ou le manque de citations ? Même à l'écrit, j'ai beaucoup de mal avec le développement, c'est pour ça que je n'ai pas la moyenne...

Développement :
Nous allons commencer par étudier par comment se manifeste la colère du Duc ?
D'abord, il ne laisse pas parler ses interlocuteurs.
Ensuite, il déprécie ses interlocuteurs, comme nous pouvons le voir dans la ligne 66, en disant « ces monsieurs ».
Puis par Il utilise aussi le registre polémique, comme nous pouvons le voir dans la ligne 63 « ils prétendent » et la ligne 80 « Plaisantez vous cardinal » avec l'emploie de l'exclamatif et de l' impératif
Enfin, par sa grossièreté provocatrice se traduit dans des expressions comme,à la ligne 75 « corps de Bacchus » représentant le dieu du vin et à la ligne 77 « par la mort de Dieu »
Maintenant que nous avons vu comment se manifeste la colère du Duc, nous allons maintenant voir par comment s'explique cette colère ?
Tout d'abord, Alexandre exprime sa colère par volonté de puissance avec l'emploi du futur « il restera » dans la ligne 77 et il ne cache pas sa débauche en disant « mon entremetteur » dans la ligne 87
Puis il exprime les sentiments qu'il éprouve pour Lorenzo, quand il fait son portrait, il a pitié de lui et dit qu'il est affaibli physiquement comme nous pouvons le constater dans la ligne 70 « l'ombre d'1 ruffian énervé », la ligne 90 « ce petit corps maigre » et la ligne 91 « ce lendemain d'orgie ambulant » Lorenzo apparaît alors comme un héros romantique, il a une identité complexe. Il a plusieurs noms, Lorenzo, Lorenzino, Lorenzaccio, il a en outre plusieurs rôles, philosophe, intellectuel, lâche, débauché, ami du duc...
La faiblesse de Lorenzo est assimilée à la féminité comme nous pouvons le voir dans les lignes 91« mains fluettes... éventail », ligne 76 « J'aime Lorenzo » et ligne 91 avec l'accumulation « ce petit cors maigre...
Lorenzo est lâche et pleutre, et moralement, il est faible et manque de courage comme nous pouvons le voir dans les lignes 69 « le plus fuffé poltron », 63 « ce pauvre Renzo » ; 70« femmelette ».Ce n'est pas un homme d'action car il est dit qu'il est « 1 rêveur »dans la ligne 72 et « 1 philosophe » dans la ligne 70. Nous retrouvons ainsi le thème du double, nous avons deux hommes en un, Lorenzo est pur tandis que Lorenzaccio est débauché.

LE DUC — Paix ! tu oublies que Lorenzo de Médicis est cousin d’Alexandre. (Entre le cardinal cibo.) Cardinal, écoutez un peu ces messieurs qui disent que le pape est scandalisé des désordres de ce pauvre Renzo, et qui prétendent que cela fait tort à mon gouvernement.
LE CARDINAL — Messire Francesco Molza vient de débiter à l’Académie romaine une harangue en latin contre le mutilateur de l’arc de Constantin.
LE DUC — Allons donc, vous me mettriez en colère ! Renzo un homme à craindre ! le plus fieffé poltron ! une femmelette, l’ombre d’un ruffian énervé ! un rêveur qui marche nuit et jour sans épée, de peur d’en apercevoir l’ombre à son côté ! d’ailleurs un philosophe, un gratteur de papiers, un méchant poète, qui ne sait seulement pas faire un sonnet ! Non, non, je n’ai pas encore peur des ombres. Eh ! corps de Bacchus ! que me font les discours latins et les quolibets de ma canaille ! J’aime Lorenzo, moi, et, par la mort de Dieu, il restera ici.
LE CARDINAL — Si je craignais cet homme, ce ne serait pas pour votre cour, ni pour Florence, mais pour vous, duc.
LE DUC — Plaisantez-vous, cardinal, et voulez-vous que je vous dise la vérité ? (il lui parle bas.) Tout ce que je sais de ces damnés bannis, de tous ces républicains entêtés qui complotent autour de moi, c’est par Lorenzo que je le sais. Il est glissant comme une anguille ; il se fourre partout, et me dit tout. N’a-t-il pas trouvé moyen d’établir une correspondance avec tous ces Strozzi de l’enfer ? Oui, certes, c’est mon entremetteur ; mais croyez que son entremise, si elle nuit à quelqu’un, ne me nuira pas. Tenez ! (Lorenzo paraît au fond d’une galerie basse.) Regardez-moi ce petit corps maigre, ce lendemain d’orgie ambulant. Regardez-moi ces yeux plombés, ces mains fluettes et maladives, à peine assez fermes pour soutenir un éventail ; ce visage morne, qui sourit quelquefois, mais qui n’a pas la force de rire. C’est là un homme à craindre ? Allons, allons, vous vous moquez de lui.
Aidez moi s'il vous plait.



 

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