Bonsoir j'ai un exercice à faire, mais je n'y arrive pas. Je voudrais que l'on m'aide et m'explique.
1. Quels éléments du texte permettent de le rattacher au romantisme ? (thème, personnages. Justifiez votre réponse.
je connais les caractéristiques qui définissent le romantisme : l'époque XIX, le moi , l'engagement, le drame, mais je n'arrive pas à les voir dans le texte.
2. Le passage pourrait être tragique, mais l'auteur, pour rendre compte de la vitalité et du courage de Gavroche, en efface les traces trop lourdes par un certain nombre de procédés d'écriture :quels sont ses procédés ? Vous en nommerez au moins trois (un de lexique, un se syntaxe, un de figure de style),citerez les passages correspondants ,et les commenterez en montrant comment ils EFFACENT, en effet, le tragique de la scène.
pour les procédés je pense qu'il y a l'énumération, métaphore & personnification et le champs lexical du jeu ("spectacle, taquinait, chantait..."). Mais je ne sais pas comment rédiger mon commentaire
3. Réécrivez le texte en le transformant et en ajoutant si nécessaire des détails, de façon à inscrire la scène dans un registre tragique .J'ai réussi à le faire
Texte: dans une page de son roman Les Misérables, Victor Hugo raconte le mor de gavroche, un courageux gamin des rues qui combat sur les barricades de Paris, en 1848, aux côté des insurgés..
Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l'air de s'amuser beaucoup. C'était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours. Les gardes nationaux et les soldats riaient en l'ajustant. Il se couchait, puis se redressait, s'effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et cependant pillait les cartouches, vidait les gibernes et remplissait son panier. Les insurgés, haletants d'anxiété, le suivaient des yeux. La barricade tremblait ; lui, il chantait. Ce n'était pas un enfant, ce n'était pas un homme ; c'était un étrange gamin fée. On eût dit le nain invulnérable de la mêlée. Les balles couraient après lui, il était plus leste qu'elles. Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette.
Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa. Toute la barricade poussa un cri ; mais il y avait de l'Antée dans ce pygmée ; pour le gamin toucher le pavé, c'est comme pour le géant toucher la terre ; Gavroche n'était tombé que pour se redresser ; il resta assis sur son séant, un long filet de sang rayait son visage, il éleva ses deux bras en l'air, regarda du côté d'où était venu le coup, et se mit à chanter :
Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute à...
Il n'acheva point. Une seconde balle du même tireur l'arrêta court. Cette fois il s'abattit la face contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s'envoler.
