par Finrod » 23 Mai 2010, 21:31
Le théâtre est une représentation donc tout ce qui appartient à la représentation contient un message. Le mot est sans doute mal choisi.
Girodaux à introduit un language mixte dans sa pièce, qui lui donne un aspect plus proche de l'humain et mois du mythe.
Donc, sans développer, on peut remarquer par exemple que :
Le choix des Jeans emporte les personnages et l'histoire dans un monde moderne. Dés lors, cet anachronisme brise le mythe par essence intemporel et achève un processus qui donne toujours plus de place à l'humain et sa condition et le met au centre de la pièce. C'est dés lors l'humain, personnage ou spectateur qui revit le mythe.
Intervient alors cette fabuleuse idée du décalage imposé par le Jean. Non plus temporel mais spirituel. Le mythe est sacré et les dieux en sont l'image la plus représentative. Dés lors l'humain est pris entre deux images, d'abord cette apparence externe, lavée de toute idéalisation, qui rappelle la condition de l'homme mortel, misérable dans l'univers. Mais il y a aussi, immuable, ce voyage interne dans un monde peuplé de dieu. Il n'y a plus d'ambiguïté, le voyage spirituel, au coeur de cette tragicomédie, est intérieur, nous y voyageons pour oublier cette condition humaine mais cet effort est vain, elle se rappelle à nous à chaque instant de la pièce, ils ne portent que des jeans.
Cela fait écho à l'ambiance de tragicomédie. On ne peut se fuir soi même, on ne gagne pas contre les dieux etc...
Je précis que je ne suis absolument pas qualifié pour commenter une pièce de théatre. D'autant plus que je ne l'ai pas lu. Mais c'était des idées comme ça.