beagle a écrit:Je comprends pas pourquoi je dois justifier ce truc qui ne gène en rien la théorie et qui mème l'illustre non?
La bijection commence dès la maternelle alors que ne sachant mème pas si on 7 ou 8 machins ou trucs, ben l'enfant sait qu'il peut donner un bonbon à chaque personnage, l'enfant sait qu'il peut mettre une fleur dans chaque vase, car il peut relier un bonbon à une personnage, une fleur à un vase, et que l'on va de un vers un pour tous les éléments.Bref, il sait qu'il y a autant avant que de connaitre la cardinalité exacte.
Et c'est quasi idem pour les doubles.J'avais pris l'exemple de une personne c'est une tète et deux bras, si on prend plusieurs personnes on aura le double de bras que de tète,
par la correspondance terme à deux termes.C'est idem avec le nez et les oreilles.La situation du double n'a aucunement besoin d'ètre hyperchiadée.Pour tout un j'ai deux.
Pour tout diamètre du cercle j'ai deux rayons et cette relation est unique il n' y a pas deux diamètres ayant un mème rayon dans la correspondance ici choisie.Et tout rayon vient d'un diamètre.C'est du pour tout nez j'ai deux oreilles.Je ne comprends pas pourquoi cela pose problème.
Le problème est dans le sens des mots. Chaque mots a un sens qui véhicule une idée.
L'idée de "double" c'est
deux fois plus.
Si on prend votre définition de double qui est la "correspondance 1 vers 2".
Alors prenons l'exemple des entiers.
à chaque entiers, je peut faire correspondre de façon unique deux autres entiers.
Par exemple à 0 j'associe (0,1), à 1 j'associe (2,3), à 2 j'associe (4,5) .... etc
j'ai donc une "correspondance 1 vers 2" de l'ensemble des entiers vers lui-même.
Et donc :
Il y a deux fois plus d'entiers que d'entiers.
Mais quel est le sens de cette phrase ???
Quelle idée véhicule ici le "deux fois plus" ??
Vous avez 5 gus donc 10 bras d'accord, vous avez une infinité de gus donc ??? de bras ?
Mais je crois que je comprend votre question maintenant.
On peux arranger les rayons et les diamètres pour avoir une correspondance un à un,
mais on peut aussi les arranger pour avoir une correspondance 1 vers 2.
Et vous vous demander pourquoi avoir choisis la première et pas l'autre ?
dans un cas on parlerait de "autant" et dans un autre de "double" ?
Mais peut être ici le vocabulaire est mal choisi.
Déjà quand on dit "le nombre" de rayon, ça donne une idée fausse dès le départ.
Car "nombre" véhicule l'idée de quantité fini. 5 est un nombre, pi en est un autre, etc...
Mais là on n'a pas a faire à un nombre, on a à faire à "une quantité" infini.
Actuellement on distingue deux infinis :
-les infinis dénombrables : ceux qui sont en bijection avec N.
-les infinis non dénombrables : ceux qui sont en bijection avec R.
Donc plutôt que de dire qu'il y a "autant" de rayon que de diamètre, ou qu'il y en a le "double",
qui sont des mots dont le sens est peut être mal défini dans ce contexte,
la formulation correcte serait plutôt :
les rayons et les diamètres d'un cercle sont tous les deux des infinis indénombrables.
Après considérer si deux infinis indénombrables (resp. dénombrables) ont la même "quantité"
d'élément ou pas, cela apporte-t-il vraiment quelque chose ? et cela a-t-il un sens au moins ?
Maintenant je n'ai pas les compétences pour répondre à ces dernières questions,
qui peuvent donner lieu à de long débats je pense.