par olivthill » 04 Nov 2007, 02:43
N'avez-vous pas déjà des idées ?
Bon, par solidarité avec un autre Olivier (pas facile à porter un prénom qui est trop beau), je vais vous livrer quelques idées, en me basant sur des romans que j'ai aimé lire :
- Notre-Dame de Paris et Les travailleurs de la mer sont deux romans du 19e siècle par Victor Hugo, que j'ai trouvé passionnants. Tout d'abord, le style est excellent. C'est du bon français, pas comme le mien ni comme celui des auteurs modernes. Ensuite, les histoires sont bien construites, bien qu'elles aient été écrites pour être publiées sous la forme de feuilleton dans les journaux. Victor Hugo a en tête la fin de l'histoire. Il amène son lecteur petit à petit jusqu'au dénouement dramatique qu'il a prévu. Ces romans parlent d'une autre époque, ce qui fait voyager le lecteur dans le temps. Notre-Dame de Paris se passe au moyen âge, et Les travailleurs de la mer se passe à l'époque des premiers bateaux à moteur.
- Gargantua est un roman du 16e siècle de François Rabelais. Ce géant symapthique nous fait voir la France de son époque.
- La guerre des mondes, La machine à remonter le temps, L'homme invisible, L'ile du doteur Moreau, Kipps, Ann Veronica, Love and Mr Lewisham, sont des romans du 20e siècle de Herbert George Wells. Certains d'entre eux sont des romans de science fiction qui décrivent ce que serait notre temps. Il est intéressant de voir qu'il avait pu prédire beaucoup de choses qui se sont réalisées, et qu'il s'est aussi trompé sur d'autres.
Beaucoup d'autres livres pourraient servir d'exemples. En tentant de comprendre ce que j'aimé chez eux en tant que lecteur, je dirais qu'il y a :
- une langue extraodinaire
- des histoires passionnantes
- une autre époque
Avant l'invention du cinéma, puis de la télévison, les romans représentaient une distraction très importante. Ils étaient lu par des millions de personnes, et celles-ci exigeaient de oeuvres de qualité. Ce n'est plus comme de nos jours où les romans ne sont plus lus que par les enfants, les retraités, et une petite poignée de bobo. La production litéraire moderne ne peut pas rivaliser avec celle d'autrefois.