Bonjour, pendant les vacances je dois faire un devoir type bac en français et j'aurais besoin d'une aide svp pour le plan du commentaire et pour comprendre la question.
Texte Gustave Flaubert : décrit ici une noce dans la campagne normande
Les convives arrivèrent de bonne heure dans des voitures, carrioles à un cheval, charsà bancs à deux roues, vieux cabriolets sans capote, tapissières à rideaux de cuir, et les jeunesgens des villages les plus voisins dans des charrettes où ils se tenaient debout, en rang, lesmains appuyées sur les ridelles pour ne pas tomber, allant au trot et secoués dur. Il en vint dedix lieues loin, de Goderville, de Normanville et de Cany. On avait invité tous les parents desdeux familles, on sétait raccommodé avec les amis brouillés, on avait écrit à desconnaissances perdues de vue depuis longtemps.De temps à autre, on entendait des coups de fouet derrière la haie ; bientôt la barrièresouvrait : cétait une carriole qui entrait. Galopant jusquà la première marche du perron, ellesy arrêtait court, et vidait son monde qui sortait par tous les côtés en se frottant les genoux eten sétirant les bras. Les dames, en bonnet, avaient des robes à la façon de la ville, des chaînesde montre en or, des pèlerines à bouts croisés dans la ceinture, ou de petits fichus de couleurattachés dans le dos avec une épingle, et qui leur découvraient le cou par derrière. Les gamins,vêtus pareillement à leurs papas, semblaient incommodés par leurs habits neufs (beaucoupmême étrennèrent ce jour-là la première paire de bottes de leur existence), et lon voyait àcôté deux, ne soufflant mot dans la robe blanche de sa première communion rallongée pourla circonstance, quelque grande fillette de quatorze ou seize ans, leur cousine ou leur suraînée sans doute, rougeaude, ahurie, les cheveux gras de pommade à la rose, et ayant bienpeur de salir ses gants. Comme il ny avait point assez de valets décurie pour dételer toutesles voitures, les messieurs retroussaient leurs manches et sy mettaient eux-mêmes. Suivantleur position sociale différente, ils avaient des habits, des redingotes, des vestes, des habitsvestes: bons habits, entourés de toute la considération dune famille, et qui ne sortaient delarmoire que pour les solennités ; redingotes à grandes basques flottant au vent, à colletcylindrique, à poches larges comme des sacs ; vestes de gros drap, qui accompagnaientordinairement quelque casquette cerclée de cuivre à sa visière ; habits-vestes très courts, ayantdans le dos deux boutons rapprochés comme une paire dyeux, et dont les pans semblaientavoir été coupés à même un seul bloc, par la hache du charpentier. Quelques-uns encore (maisceux-là, bien sûr, devaient dîner au bas bout de la table) portaient des blouses de cérémonie,cest-à-dire dont le col était rabattu sur les épaules, le dos froncé à petits plis et la tailleattachée très bas par une ceinture cousue.Et les chemises sur les poitrines bombaient comme des cuirasses ! Tout le monde étaittondu à neuf, les oreilles sécartaient des têtes, on était rasé de près ; quelques-uns même quisétaient levés dès avant laube, nayant vu clair à se faire la barbe, avaient des balafres endiagonale sous le nez, ou, le long des mâchoires, des pelures dépiderme larges comme desécus de trois francs, et quavait enflammées le grand air pendant la route, ce qui marbrait unpeu de plaques roses toutes ces grosses faces blanches épanouies.
Texte B : La blanchisseuse Gervaise Macquart vient de se marier avec Coupeau, un ouvrier zingueur. Les amis et les parents invités à la noce (un petit patron, des blanchisseuses, desconcierges, des ouvriers, un forgeron
) décident d'aller visiter le musée du Louvre à Paris.
Dans la galerie dApollon, le parquet surtout émerveilla la société, un parquet luisant,clair comme un miroir, où les pieds des banquettes se reflétaient. Mlle Remanjou fermait lesyeux, parce quelle croyait marcher sur de leau. On criait à Mme Gaudron de poser sessouliers à plat, à cause de sa position. M. Madinier voulait leur montrer les dorures et lespeintures du plafond ; mais ça leur cassait le cou, et ils ne distinguaient rien. Alors, avantdentrer dans le salon carré, il indiqua une fenêtre du geste, en disant : Voilà le balcon doù Charles IX a tiré sur le peuple.Cependant, il surveillait la queue du cortège. Dun geste, il commanda une halte, aumilieu du salon carré. Il ny avait là que des chefs-duvre, murmurait-il à demi-voix, commedans une église. On fit le tour du salon. Gervaise demanda le sujet des Noces de Cana ;cétait bête de ne pas écrire les sujets sur les cadres. Coupeau sarrêta devant la Joconde, àlaquelle il trouva une ressemblance avec une de ses tantes. Boche et Bibi-la-Grilladericanaient, en se montrant du coin de lil les femmes nues ; les cuisses de lAntiope surtoutleur causèrent un saisissement. Et, tout au bout, le ménage Gaudron, lhomme la boucheouverte, la femme les mains sur son ventre, restaient béants, attendris et stupides, en face de laVierge de Murillo.Le tour du salon terminé, M. Madinier voulut quon recommençât ; ça en valait lapeine. Il soccupait beaucoup de Mme Lorilleux, à cause de sa robe de soie, et, chaque foisquelle linterrompait, il répondait gravement, avec un grand aplomb. Comme ellesintéressait à la maîtresse de Titien, dont elle trouvait la chevelure jaune pareille à la sienne,il la lui donna pour la belle Ferronnière, une maîtresse dHenri IV, sur laquelle on avait jouéun drame, à lAmbigu.Puis, la noce se lança dans la longue galerie où sont les écoles italiennes et flamandes.Encore des tableaux, toujours des tableaux, des saints, des hommes et des femmes avec desfigures quon ne comprenait pas, des paysages tout noirs, des bêtes devenues jaunes, unedébandade de gens et de choses dont le violent tapage de couleurs commençait à leur causerun gros mal de tête. M. Madinier ne parlait plus, menait lentement le cortège, qui le suivait enordre, tous les cous tordus et les yeux en lair. Des siècles dart passaient devant leurignorance ahurie, la sécheresse fine des primitifs, les splendeurs des Vénitiens, la vie grasse etbelle de lumière des Hollandais. Mais ce qui les intéressait le plus, cétaient encore lescopistes avec leurs chevalets installés parmi le monde, peignant sans gêne ; une vieille dame,montée sur une grande échelle, promenant un pinceau à badigeon dans le ciel tendre duneimmense toile, les frappa dune façon particulière. Peu à peu, pourtant, le bruit avait dû serépandre quune noce visitait le Louvre ; des peintres accouraient, la bouche fendue dun rire ;des curieux sasseyaient à lavance sur des banquettes, pour assister commodément au défilé ;tandis que les gardiens, les lèvres pincées, retenaient des mots desprit. Et la noce, déjà lasse,perdant de son respect, traînait ses souliers à clous, tapait ses talons sur les parquets sonores,avec le piétinement dun troupeau débandé, lâché au milieu de la propreté nue et recueillie dessalles.
et il y a encore un autre texte de PROUST qui n'est pas important pour le commentaire. Il ne rentre pas ici, je le rajoute dessuite après ce message !
Question
Quelle position le narrateur adopte-t-il à légard des personnages décrits dans cesdifférents textes ? Quel est le registre choisi ?
;) Commentaire :
Vous commenterez le texte de Gustave Flaubert, depuis « De temps à autre », jusquà« ceinture cousue ».
Voilà, alors bon, déjà à la question, est-ce que "la position que le narrateur adopte à l'égard des personnages" c'est pareil que le point de vue qu'il adopte ? Enfin, est-ce que ça veut dire la même chose ?
Ensuite, pour le commentaire, j'ai un plan, pourriez-vous me dire ce que vous en pensez s'il vous plaît ?
I. La description réaliste de la scène d'arrivée
II. la description vestimentaire des convives
II. La diversité sociale montrée à travers la description vestimentaire des convives
Merci