Salut,
Perso, je pense qu'il n'est pas con de savoir non seulement les fameuses formules "
blablabla", mais aussi de se rappeler d'où elles sortent : je suis à peu prés persuadé qu'on ne te les as pas donné "toutes crues", mais qu'on te les as
démontrées.
De plus, si tu regarde la longueur du théorème lorsqu'on le complète par les "formules" donnant le signe du trinôme en fonction du signe de
et de
, ça donne l'impression qu'il est plus rapide d'apprendre la preuve que le théorème lui même...
Donc un
rappel de la preuve :
Soit
un trinôme du second degré (avec
, sinon c'est pas du second degrés).
Alors :
c'est LA astuce de la preuve : faire apparaitre une identité remarquable...
- Si
donc P ne s'annule jamais et est toujours du signe de a.
- Si
alors,
est toujours du signe de a et ne s'annule que pour
.
- Si
alors
s'annule lorsque
, est du signe de -a quand les deux parenthèses sont de signes différents, c'est à dire lorsque x est entre les deux racines et il est du signe de a sinon.
La formule (*) dit aussi (entre autre...) que, si a>0, la valeur minimale de P(x) sera atteinte lorsque
(et il n'y a pas besoin de savoir dériver pour le voir), que la courbe de P est symétrique par rapport à la droite
(que l'on prenne
ou
donnent le même résultat vu que
)... etc
Enfin, bref, s'il y a un truc à retenir, c'est plutôt la formule (*) qui donne... tout ce qu'on veut...
De plus, LA astuce de cette preuve (faire apparaitre une identité remarquable) sert dans plein d'autres situations...
Tout ça pour (re)dire que je ne comprend pas l'obsession assez systématique à jeter à la poubelle la preuve de la fameuse formule "
blablabla" alors... qu'elle tient 5 lignes...
Autre exemple : si on te donne
, pour montrer qu'il n'y a pas de solutions, est-ce vraiment plus rapide de calculer
que d'écrire que
?