Mikihisa a écrit:En fait il manque une condition pas évidente du tout :p je pensais que tu y serait arrive :
Donc on a remarquer que

doit être premier avec

et

car sinon on pourrais factoriser le numérateur et le dénominateur par p divisant

. Et de même pour

.
On sa supposer que ces conditions sont vérifié.
On suppose qu'il existe n tel que F(n) soit réductible.
Donc il existe p premier tel que

Et

Si p divise

, alors p divise -

et donc p divise

Lemme d'Euclide : p divise

ou p divise

( car p divise mu.beta car p est premier). Et c'est impossible car p divise

et

sont premier entre eux. (Supposition du départ).
Donc p ne divise pas

et on montre de la même manière que p ne divise pas non plus

.
Donc les classes de

sont non-nuls dans le corps

alors on peut diviser les deux congruence. ( et oui, si il faut que p soit premier il faut également que les nombre ne soit pas congru a 0 modulo p, car on ne peux pas diviser par 0, tout ça juste pour montrer qu'ils ne sont pas congru 0 et qu'ont peut bien diviser ^^)
Donc en divisant les 2 première congruence ont obtient en effet

Puis en divisant la premier congruence par

( comme alpha et beta sont congru) on obtient

.
Voilà donc on arrive a la même conclusion, dans ton raisonnement il faut juste montrer que p ne divise pas alpha, beta, lambda et mu pour t'assurer que tu peux bien diviser tes congruences.
Mais en fait on a prouver quoi ?? On a prouvé :
 reductible }\Rightarrow \exists p\in\mathbb{P} : \alpha\eq\beta[p]\text{ et }\lambda\eq -\mu[p])
C'est a dire :
 reductible }\Rightarrow pgcd(\alpha-\beta,\lambda+\mu)>1)
Et donc par contraposé on déduit la condition suivante pour que F(n) soit irréductible :
=1)
en plus de la condition de départ.
Il reste a s'assurer que ces deux conditions suffisent ( en raisonnant par l'absurde). C'est déjà tout fais en soi.
Ps : pas compris pourquoi tu viens nous invoquer Bezout et ses identités. Tu veux montrer
 irréductible }\Rightarrow pgcd(\alpha,\beta)=pgcd(\alpha,\mu)=pgcd(\lambda,\beta)=pgcd(\lambda,\mu)=1)
Raisonne par contraposé !! Si pgcd(alpha,beta)>1 ou pgcd(...)>1 ou ... Alors on peut factoriser et F(n) est réductible en fait c'est exactement ce qu'on a prouver au tout début de l'exercice : dans mon tout premier indice, et dans les première lignes de ce message. Lors d'un examen perdre du temps a faire compliquer sur une question simple, c'est du temps de perdu pour réfléchir sur les question compliquer

En même temps si on me cache des choses..! :p
En réalité j'ai réfléchis en me disant que la propriété était suffisante sans me demander si c'était vraiment le cas..!
Du coup j'ai presque tout essayé pour trouver une preuve absurde mais je n'ai pas trouvé (et je comprends pourquoi maintenant..).
Pour la division par zéro, je n'y avais pas pensé, c'est vrai, ça me servira de leçon ! :lol3:
J'ai juste une question qui est plus d'ordre général plutôt que dans l'exercice même. Tu déduis par contraposée que le fait que F(n) soit irréductible implique que le PGCD soit égal à 1, mais comment le déduire en général ?
Est-ce toujours vrai ou faut-il faire au cas par cas ?
En effet.. En réalité j'ai utiliser la première méthode qui me soit venue à l'esprit, voilà tout :lol3:
Je vais réfléchir à la preuve pour la suffisance, mais je ne sais pas si je vais pouvoir le finir ce soir :lol3:
Bonne soirée !

PS: En fait non je crois avoir trouvé, du coup je met la preuve et comme ça vous pourrez me dire plus vite si c'est bon ^^"
(J'ai pas mal de choses sur le feu donc si je ne le fais pas ce soir ça sera pas avant jeudi soir et encore je ne suis pas sûr.. Donc je préfère l'envoyer plus tôt plutôt que plus tard :lol3: )
On pose, pour tout entiers

,

,

et

, la propriété
)
définie par:
=PGCD(\lambda, \beta)=PGCD(\alpha, \mu)=PGCD(\alpha, \beta)= PGCD(\alpha - \beta; \lambda + \mu)=1)
.
On pose aussi la fraction

. On pose
)
la propriété suivante:
)
est irréductible.
On a déjà démontré que pour tout n,
\Rightarrow P(\lambda, \mu, \alpha, \beta))
.
Démontrons maintenant que
 \Rightarrow I(n))
.
Supposons qu'il existe de tels entiers vérifiant
)
mais pas
)
.
Cela signifie que pour un rang n,
)
est réductible, donc il existe un nombre premier p qui divise son dénominateur et son numérateur. Autrement dit:
p divise à la fois

et

.
On a donc:

et

.
D'où

et

.
Si p divise

, alors il divise

, donc il divise

. S'il divise

, il divise aussi

, puisqu'il est premier. Le lemme d'Euclide affirme qui si p divise divise

, alors

ou

. Ceci est absurde puisque p divise

et que

est premier avec

et

.
On démontre de manière analogue que p ne divise pas

,

,

et

, donc leurs classes sont non-nulles dans le corps

.
De plus,

divise

et

divise

.
Puisque p est premier, on a:
)
.
On a donc aussi

, d'où
 \eq 0 [p])
.
Donc p divise
)
, il divise donc

ou

(Lemme d'Euclide).
Si p divise

, alors p divise

. Or

donc il divise aussi

, ce qui est absurde puisque

et

sont premiers entre eux. Donc p divise

.
Si p divise

, alors

, or

. Donc

. Donc p divise à la fois

et

, ce qui est absurde puisqu'ils sont premiers entre eux.
Il n'existe donc pas un tel p. Donc
)
est irréductible.
On a donc bien
 \Rightarrow I(n))
.
Donc finalement, on a
 \Leftrightarrow P(\lambda, \mu, \alpha, \beta))
.
Voilà voilà.. J'espère que c'est bon cette fois ci

PPS: Au sujet des exercices, je pense que ce sera le dernier que je fais avec vous ! (

)
(Je reviens le 11 août, autrement dit dans longtemps

)
Cependant, si vous pouviez me trouver un petit exercice un peu plus simple que je puisse faire sans l'aide de personne, ce serait vraiment génial de votre part !
Merci pour tout et bonne continuation sur la forum ! :lol3: