par Rdvn » 10 Mai 2019, 20:30
Bonjour ,
Je reprend et détaille ma première réponse, j'espère que cela ira mieux ainsi
Notez que la propriété évoquée au début n'est pas plus compliquée que la division euclidienne.
La démonstration de cette propriété est d'ailleurs tout à fait analogue à celle à celle employée
pour justifier l'algorithme d'Euclide.
Faute de typographie adéquate lire : A # B [p] comme A n'est pas congru à B modulo p.
Pour toute la suite : a,b,m,n, etc sont des entiers naturels non nuls.
Propriété : pour q entier , pgcd (m,n) = pgcd (m-q.n , n) .
Il vient pgcd(a^2+a.b+b^2 , a^2+b^2)= pgcd(a.b , a^2+b^2) (on prend m= a^2+a.b+b^2,
n= a^2+b^2 et q=1).
Il suffira donc de montrer pgcd(a.b , a^2+b^2)=1.
Pour éviter un raisonnement par l’absurde distinguons plusieurs cas :
1) si a=1, pgcd(b,1+b^2) = pgcd(1+b^2,b)=pgcd(1+b^2-b.b , b) (on prend m=1+b^2, n=b et q=b)
donc pgcd(b,1+b^2) = pgcd(1,b)=1
2) si b=1, même raisonnement.
3) si a>1 et b>1 . Soit p un entier premier divisant a.b , alors p divise a ou b (conséquence du théorème de Gauss) mais p ne divise pas a et b (car pgcd(a,b) = 1, par hypothèse).
Supposons que p divise a, donc p ne divise pas b.
Alors, p étant premier, p ne divise pas non plus b^2.
Nous avons donc a^2+b^2=0+b^2 = b^2 [p] donc a^2+b^2#0 [p] , p ne divise pas a^2+b^2.
Si on suppose, à l'inverse, que p divise b, donc que p ne divise pas a, on a un raisonnement analogue.
Donc aucun entier premier ne divise a.b et a^2+b^2, et donc pgcd(a.b , a^2+b^2)=1.
Conclusion : dans chacun des trois cas pgcd(a.b , a^2+b^2)=1, et chaque couple (a,b) tel que pgcd(a,b)=1 peut être rangé dans un de ces trois cas, la propriété est démontrée.